Les frontaliers pourraient voir leur nombre de jours de télétravail autorisés tripler.  (Photo: Shutterstock)

Les frontaliers pourraient voir leur nombre de jours de télétravail autorisés tripler.  (Photo: Shutterstock)

Les frontaliers français pourront-ils bénéficier de télétravail à hauteur de 40% au lieu des 34 jours? Une proposition a bien été faite, mais pour l’instant, rien n’est signé. 

C’est par le biais d’une question parlementaire du député  (Piraten) que l’on apprend que la France a fait une proposition au Luxembourg permettant aux frontaliers de faire jusqu’à 40% de leurs heures en télétravail. 

Le ministère des Finances déclare avoir bien reçu une note technique de la France en ce sens en avril 2024 et que cette dernière est en cours d’analyse. Si cet accord était signé, cela permettrait aux Français frontaliers de profiter jusqu’à deux jours de télétravail par semaine contre les 34 jours annuels réglementaires. Tripler le nombre de jours de télétravail permettrait de rendre pour les frontaliers qui passent chaque jour plusieurs heures dans les transports, qu’ils viennent en voiture ou en train. De nos jours, et bien qu’ils soient remis en question par certaines grosses sociétés, les employés y tiennent et seraient même prêts à changer d’employeur si ce dernier était retiré. Les cadres en particulier . 40% de télétravail serait-il la solution pour renforcer l’attractivité du Grand-Duché? 

Mais attention, la France demande sa part du gâteau. Si cette mesure venait à être acceptée, une compensation devrait être versée par le Luxembourg à l’hexagone. Une compensation dont le montant reste à déterminer. Dans sa réponse, le ministre des Finances, , explique que «la France n’a pas encore ratifié l’avenant à la convention de non-double imposition signé le 7 novembre 2022, alors que la Chambre des Députés a ratifié ledit accord déjà en juin 2023.» Une étape que la France doit entériner «avant d’entamer des discussions plus approfondies au sujet de l’évolution future de cet accord bilatéral,»