La seconde saison de «Bad Banks» a gardé ses acteurs fétiches, mais les a transposés dans un monde de la finance en mutation, à l’image de ce qu’il est aujourd’hui. (Illustration: Iris Productions)

La seconde saison de «Bad Banks» a gardé ses acteurs fétiches, mais les a transposés dans un monde de la finance en mutation, à l’image de ce qu’il est aujourd’hui. (Illustration: Iris Productions)

L’été est une période propice à la lecture et au rattrapage de visionnage de films ou de séries. Paperjam.lu vous propose une sélection d’ouvrages et de films récents liés à l’économie et à la finance. Cette semaine, «Bad Banks» saison 2, la série à succès germano-luxembourgeoise.

Menée à un train d’enfer entre Francfort et Luxembourg, la première saison de Bad Banks avait cartonné en mettant en avant la face sombre du monde de la finance, 10 ans après la crise de 2008.

Deux ans plus tard, la série reprend son trio de jeunes loups – Jana, Adam et Thao – pratiquement où elle l’avait laissé. À peine six mois après le krach de la banque Deutsche Global Invest et avec toujours autant d’ambition et d’avidité malgré les coups encaissés.


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Tournée en partie au Luxembourg, avec à nouveau Désirée Nosbusch dans le rôle de l’insondable Christelle Leblanc, la saison 2 a investi des lieux comme le Freeport, LuxCongrès et le site d’Esch-Belval.

La série, écrite par Oliver Kienle et réalisée par Christian Zübert, est une production de Letterbox Filmproduktion et Iris Productions avec Real Film Berlin, en coproduction avec la ZDF et Arte. Elle bénéficie également du soutien du Film Fund Luxembourg. 

En juin dernier, Bad Banks saison 2 a reçu le Prix de la meilleure image à l’occasion du Deutscher Fernsehpreis. 

Le pitch

Après une première saison dans le monde de la banque d’investissement, la série, diffusée en février dernier sur Arte, s’immisce cette fois dans le monde des start-up et des fintech. Mais toujours menacée par les mauvais coups de Leblanc, la jeune Jana Liekam (Paula Beer) doit à nouveau jouer serré pour tenter de préserver l’argent planqué dans un paradis fiscal et le faire disparaître des radars.

Dans un monde de la finance en transition, mis au défi par la technologie et la finance durable, la deuxième saison reste donc centrée sur le combat entre deux femmes, avides de pouvoir, mais également contraintes aux coups les plus tordus pour résister dans un monde toujours dominé par les hommes.

Ce qu’ils en disent

Le Figaro: «On y retrouve Jana, sa jeunesse, son avidité, sa fragilité et l’ensemble des possibles, qui malgré le désastre de la saison 1, s’ouvrent néanmoins à elle. On y retrouve aussi la base d’un thriller, l’intensité dramatique, la fascination mêlée de répulsion pour cet univers dont l’absence de limites transforme bien vite les petites gratifications narcissiques en volonté absolue de toute puissance. On y retrouve enfin la manière de filmer cinématographique et une clarté du propos qu’aucun manuel d’économie ne semble à même de reproduire.»