Ces derniers mois ont été riches en émotions pour les propriétaires du groupe Les Espaces Saveurs, Dominique Colaianni et Olivier Fellmann: célébration discrète – pandémie oblige – du 30e anniversaire de La Mirabelle, perte du Sapori dans les flots des inondations du 14 juillet dernier et transformation du Come Prima en Bistro du Sommelier. Rien que ça...
C’était donc l’occasion de faire un petit point gourmand avec Dominique et Olivier dans ce nouveau bistro du Limpertsberg, qui se veut le nouveau fer de lance des 2 associés, avec une approche plus conviviale de la gastronomie, et ce autour du bon vin. On connaissait le cadre très agréable du Come Prima, celui-ci a tout de même subi un grand coup de frais sophistiqué sans en devenir snob, avec des matériaux nobles, des pans de murs entiers recouverts de grosses quilles et des belles tables d’hôtes derrière le bar de l’entrée, d’une dizaine de places chacune, qui peuvent de plus être reliées par une troisième, formant ainsi une grande tablée d’une trentaine de personnes pour des événements privés ou de société.
C’est à une de ces tables que nous étions conviés à essayer la nouvelle carte, qui mise sur une cuisine de bistro sexy, qui sent bon le mélange habile des classiques français et italiens à la sauce du jour. On parle de couteaux en persillade, de pâté en croûte maison, de terrine de queue de bœuf au foie gras (oui, oui!), d’osso-buco, de poitrine de poulet fermier au chèvre et au citron, de tagliata de thon rouge...
Pâté en croûte et terrine de queue de bœuf maison pour se mettre en appétit… What else? Maison Moderne
Après une « petite planche » à partager histoire de ce que ça donne en bouche – et la réponse est MIAM – le choix pour l’entrée est cornélien. Mais on se laisse rapidement tenter par un plat auquel il est aussi difficile de dire non qu’à un rencard avec Zendaya: un double os à moelle sur tartines grillées-beurrées. La vie. Présentation au top sur gros sel, belles pièces bien choisies, jolie vaisselle...
Pour la suite des festivités, une suggestion du moment nous fait de l’œil de manière indécente: les ravioles d’artichaut et leur crème d’asperges blanches. Oui on sait, un plat végétarien, incroyable. Mais si bien amené par Thierry au service qu’on se laisse embarquer... Et on fait bien, c’est excellent ! Surtout accompagné d’un petit Givry ou d’un Maranges qui va bien. Et d’un tour du fameux moulin à poivre de 80 cm de haut, héritage ancestral du Come Prima (pour celles et ceux qui savent).
Les ravioles d’artichaut et asperge blanches de saison, au Bistro du Sommelier Maison Moderne
Avec tout cela, plus de place pour le dessert mais on entend parler de mousse au chocolat maison, d’ananas braisé ou de fraises de saison... Bref, on savait qu’on devait aller voir ce Bistro des Sommeliers, on aurait dû se bouger l’arrière-train encore plus tôt. À tester le midi ou le soir les yeux fermés.
Le Bistrot du Sommelier: 18, avenue de la Faïencerie, Luxembourg (Limpertsberg), T. 24 17 24
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