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Shopping Center

La Belle Étoile, 50 ans et un relooking partiel en vue



Manu Konsbruck (à d.), directeur de la Belle Étoile, qu’il avait rejointe en 1998, et Laurent Schonckert, administrateur et directeur de Cactus, qu’il a intégré au milieu des années 1980. Une histoire de longévités… (Photo: Maison Moderne)

Manu Konsbruck (à d.), directeur de la Belle Étoile, qu’il avait rejointe en 1998, et Laurent Schonckert, administrateur et directeur de Cactus, qu’il a intégré au milieu des années 1980. Une histoire de longévités… (Photo: Maison Moderne)

Le centre commercial La Belle Étoile a procédé, ce mardi 19 mars, au lancement des festivités pour son 50e anniversaire. Celles-ci dureront jusqu’à début mai. Ensuite viendra le temps de quelques rafraîchissements. 

L’évocation lui colle aux lèvres un sourire amusé. Vaguement nostalgique peut-être. Laurent SchonckertLaurent Schonckert, originaire de Mamer, se rappelle être venu assister en voisin à l’inauguration de la Belle Étoile, à Bertrange. Événement d’autant plus marquant pour l’ado qu’il était que le Luxembourg, alors, s’éveillait doucement à la mode des centres commerciaux. Il y avait l’attrait de la nouveauté. C’était le 3 juillet 1974, moins de deux mois à peine après l’ouverture du City Concorde, qui peut donc revendiquer le titre honorifique de pionnier. «Je me rappelle avoir vu le feu d’artifice», glisse Laurent Schonckert, qui sera passé de l’autre côté de la barrière une dizaine d’années plus tard en intégrant le groupe Cactus, dont il est à présent administrateur et directeur.

«À l’époque, une étude prétendait qu’un centre ici ferait long feu. Preuve que les consultants peuvent parfois se tromper», taquine le sexagénaire à l’occasion du lancement, ce mardi 19 mars, des festivités encadrant le 50e anniversaire de la Belle Étoile. Cinquantenaire dont le point d’orgue interviendra lors du premier week-end de mai, avec notamment la promesse «d’offres exceptionnelles» dans les 105 magasins du site. «Jusqu’à moins 50%», indique Manu Konsbruck, directeur du centre depuis 2013, après l’avoir rejoint en 1998.

D’ici aux 2, 3 et 4 mai (dates qui coïncident parfaitement avec le 50e anniversaire du City Concorde, tiens tiens…), le chiffre 50 sera décliné à toutes les sauces. Essentiellement via des jeux-concours (dont un sur les réseaux sociaux) permettant de remporter des bons d’achat (de 50 euros bien sûr) ou des places pour la soirée privée sur fond de DJ set organisée le 16 mai au sein du food court G.A.N.G. Un demi-millier de VIP sont annoncés. Si vous fêtez vos 50 ans (ou vos 50 ans de mariage) cette année, des surprises sont à gagner.

Cinq fois plus de magasins qu’en 1974

Quoi de commun entre la Belle Étoile des premières heures et la période actuelle? Plus grand-chose à dire vrai. Lors de l’ouverture, 21 enseignes se partageaient 13.000 mètres carrés de surfaces de vente. Le slogan de 1974: «Treffpunkt glücklicher Famielien», en VO. Le «rendez-vous des familles heureuses» compte à présent cinq fois plus de magasins.

Quant à la surface au sol, elle a triplé au gré des différentes opérations d’agrandissement conduites à partir de 1988. La dernière en date, via la construction de l’aile Sud, remonte à 2013, moyennant un investissement de 50 millions d’euros.

Pour marquer le coup, la Belle Étoile s’est dotée d’une nouvelle identité visuelle à l’esprit disco qui prévaudra dans les allées du shopping center. De quoi préparer le terrain pour les 50 prochaines années? «Il est difficile de se projeter», répond le directeur, Manu Konsbruck. «Aucune cellule n’est vide et aucun commerce n’a fermé en raison des crises. Nous avons aussi, sur liste d’attente, pas mal d’enseignes qui souhaitent s’installer chez nous. C’est la preuve que l’on reste attractifs.»

Une certitude en tout cas: il n’y aura plus d’extension. «C’est assez grand comme ça, et de toute façon on n’a plus de place», explique le dirigeant. Un relooking de la galerie marchande historique est toutefois prévu. Ainsi qu’un toilettage de l’hypermarché Cactus, «afin de le mettre aux mêmes normes que les autres magasins Cactus», indique Manu Konsbruck. À ce stade, le calendrier des travaux n’est pas connu.