Certains commerçants et propriétaires font appel à des sociétés de gardiennage dans le quartier de la gare. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Certains commerçants et propriétaires font appel à des sociétés de gardiennage dans le quartier de la gare. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Face au sentiment d’insécurité qui se renforce ces derniers mois dans le quartier de la gare, les commerçants appellent à davantage de moyens pour lutter contre le phénomène.

Vols à répétition, dégradations sur les vitrines, mais aussi sentiment d’insécurité du personnel: les commerçants du quartier de la gare connaissent les aléas du quartier, mais observent une intensification du phénomène ces derniers mois.

«Avec le confinement, le quartier s’est vidé un petit temps et les dealers se sont installés», observe Malvina Gelezuinas, commerçante du quartier et vice-présidente de l’UCVL. L’Union a d’ailleurs mis en place des réunions avec la Ville et le ministère de l’Intérieur pour souligner le problème, tout en remontant les initiatives des autorités locales à ses membres.

Des agents de sécurité privés dans certaines boutiques

«C’est dommage d’en arriver à ce que la Ville paie une société de gardiennage, mais heureusement que l’on a cette société de gardiennage, car je n’ose imaginer ce qu’il serait advenu si on ne l’avait pas eue», expose la commerçante.

L’incident survenu samedi soir, , est dans toutes les mémoires, mais le phénomène d’insécurité n’est pas nouveau: il se marque un peu plus, notamment depuis la fermeture de la passerelle vers Bonnevoie qui redirige certains flux piétons.

Une patrouille à pied serait bien plus sécurisante.

Malvina Gelezuinasvice-présidenteUCVL

«On voudrait des caméras et des patrouilles à pied de la police», plaide Malvina Gelezuinas. Dans le quartier, des propriétaires et des enseignes ont même engagé des agents de sécurité privés. «Nous voyons la police, mais bien souvent elle est en voiture tandis que les passants, eux, se déplacent à pied et en transports publics dans le quartier. Une patrouille à pied serait bien plus sécurisante», souligne-t-elle.


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Après le qui a affecté , puis le confinement, voilà que l’insécurité est mise en lumière. Un enchaînement dont se seraient bien passés les commerçants, d’autant plus que le quartier connaît aujourd’hui un nouveau souffle.

D’un côté, l’avenue de la Liberté est flambant neuve, de même que la . De l’autre, quelques nouveaux commerces se préparent à ouvrir dans les semaines à venir comme ou encore . «C’est un beau quartier, vivant et populaire, c’est vraiment dommage d’en arriver là», conclut notre interlocutrice.