La scène au cours de laquelle le chien mord l’individu à la jambe a été largement relayée sur les réseaux sociaux. (Photo: Capture d’écran Twitter/Marc Goergen)

La scène au cours de laquelle le chien mord l’individu à la jambe a été largement relayée sur les réseaux sociaux. (Photo: Capture d’écran Twitter/Marc Goergen)

Un homme a été mordu par le chien d’un agent de la firme privée de gardiennage G4S, sous contrat pour aider au maintien de la sécurité dans le quartier de la gare à Luxembourg. La vidéo a déjà suscité de nombreuses réactions, notamment de la part du Piratepartei et de Déi Lénk.

La vidéo est évidemment devenue rapidement virale sur les réseaux sociaux. On y voit un homme, samedi soir dans le quartier de la Gare, à Luxembourg, attaqué par le chien d’un agent de la firme de sécurité G4S chargée d’y patrouiller pour aider au maintien de l’ordre. Le chien semble ne pas vouloir lâcher prise, malgré les efforts de plusieurs agents.

Des témoins évoquent aussi de nombreux coups de la part des agents. G4S a déjà réagi et confié à L’Essentiel avoir déposé plainte. «Les quatre agents ont été violemment attaqués par un assaillant, qui a projeté l’un d’eux au sol, et en tombant, le maître-chien a lâché l’animal, qui portait bien sa muselière, mais celle-ci se serait détachée dans le feu de l’action», a commenté , managing director de G4S Luxembourg à nos confrères.

Finalement, l’individu sera emmené à l’hôpital, selon plusieurs médias. Avant d’être placé en détention provisoire, indique RTL sur base d’une communication des autorités, pour avoir été agressif et irrespectueux envers le personnel soignant.

L’affaire n’a, en tout cas, pas tardé à être commentée de toutes parts, et a déjà pris une tournure politique. Voilà sans aucun doute le débat réactivé.

La conseillère communale Christa Brömmel (Déi Gréng) a d’ores et déjà envoyé une série de questions au collège échevinal. Notamment quant à l’évaluation des missions de la société ou du risque pour les personnes présentes dans l’espace public.

Plusieurs députés, dont (Piratepartei) ou son collègue ont aussi tweeté sur le sujet, laissant augurer des développements de cet incident à la Chambre.

L’ancien député Déi Lénk a également réagi sur Twitter, pointant déjà, pour sa part, la responsabilité du CSV et du DP.