La majorité des grands électeurs ont réélu le président Sergio Mattarella à la tête de l’Italie. (Photo: Shutterstock)

La majorité des grands électeurs ont réélu le président Sergio Mattarella à la tête de l’Italie. (Photo: Shutterstock)

Après huit tours, les grands électeurs italiens ont réussi à se mettre d’accord samedi 29 janvier pour réélire Sergio Mattarella à la présidence du pays. Une bonne nouvelle pour la Chambre de commerce italo-luxembourgeoise, qui estime que cela assurera la continuité des échanges économiques.

Sergio Mattarella reste président de l’Italie. L’homme politique âgé de 80 ans, figure de la démocratie chrétienne, prévoyait pourtant de partir à la retraite. Mais les grands électeurs italiens (membres de la Chambre des députés, du Sénat et délégués de régions) ont eu du mal à lui trouver un successeur. Mario Draghi a fait figure de favori, mais il aurait alors fallu le remplacer à la tête du conseil des ministres. Ce qui, là aussi, s’est avéré difficile. Le duo a donc été reconduit samedi dernier à la tête du pays, au huitième tour du scrutin.

«C’est une bonne nouvelle», estime , président de la Chambre de commerce italo-luxembourgeoise. «Une équipe qui gagne, il ne faut pas la changer.» Surtout, il met en avant qu’il s’agit de la seule permettant réellement de rassembler les différents électeurs du pays. La réélection, pour un deuxième mandat de sept ans, de Sergio Mattarella s’est faite à 759 voix sur 983 exprimées, selon plusieurs médias.

De l’intérêt pour le Luxembourg

Cela devrait assurer de la stabilité dans les échanges entre l’Italie et ses partenaires européens. «Le président français a été l’un des premiers à tweeter pour le féliciter, suivi par la Commission européenne», constate Fabio Morvilli. «On ne change pas d’interlocuteur et on a un gouvernement d’unité nationale, les relations sont au beau fixe.»

C’est aussi le cas avec le Luxembourg, selon lui. «Il y a beaucoup de gens qui s’intéressent au Grand-Duché, pas seulement pour la finance et plus pour des raisons fiscales, mais pour sa place centrale en Europe, que ce soit pour la recherche, la logistique, la fabrication de matériel…» Sans chiffres précis, il raconte avoir reçu deux demandes d’informations d’entreprises intéressées par le Luxembourg vendredi dernier et une ce lundi dans ces différents domaines. «Ce ne sont pas des entreprises qui sortent de l’Italie, mais s’internationalisent au sein de l’Europe. Je pense qu’il y aura beaucoup d’opportunités pour l’avenir.»

En 2020, l’Italie représentait 4,09% des du Luxembourg selon le Statec, plaçant le pays à la sixième place après l’Allemagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Au niveau des , l’Italie arrivait en cinquième position et représentait 2,62%.