Vendredi 9 août 2019, une tornade était passée à Bascharage et Pétange. (Photo: Paperjam / Archives)

Vendredi 9 août 2019, une tornade était passée à Bascharage et Pétange. (Photo: Paperjam / Archives)

Une vingtaine de blessés et plus de 600 habitations endommagées sont recensés après le passage d’une tornade le 9 août 2019 dans les communes de Pétange et Bascharage. Retour sur cet événement climatique au travers de 10 articles réalisés par Paperjam.lu.

1/

Vendredi 9 août 2019, 14 heures. Comme prévu dans les processus au Luxembourg, Meteolux diffuse une première alerte, jaune, sur les risques d’orages violents en fin de journée. Qui passera au niveau orange dans la journée.

Vendredi soir, les 20 personnes, professionnels et bénévoles, «réquisitionnées» ont traité 1.000 appels en quatre heures.

2/

Au lendemain du passage de la tornade, les habitants sont encore sous le choc. Les dégâts sont spectaculaires. Miraculeusement, la tornade n’a fait aucun mort.

Le temps de l’évaluation des dégâts et de la reconstruction a débuté.

3/

La cellule de crise mise en place par le gouvernement est présidée par la ministre LSAP de l’Intérieur, . En présence du bourgmestre de Pétange, , et de l’échevin de Bascharage, Frank Pirrotte, elle fait le point sur la situation et «définit les actions à accomplir dans les heures et jours à venir».

4/

Malgré les congés collectifs, les artisans du bâtiment se sont très vite mobilisés afin de sécuriser les édifices éventrés ou privés de toiture.

Dès le lendemain de la tornade, la Fédération des artisans postait sur sa page Facebook un appel aux bonnes volontés pour donner un coup de main aux services de secours à Pétange et à Bascharage, avec les mots-clés #zesummen #handwierkhelleft (#ensemble et #l’artisanataide).

5/ et cellule d’information

En séjour à l’étranger, le bourgmestre de Bascharage,  (CSV), est revenu dans la commune le 13 août, à temps pour assister à une réunion d’information pour les sinistrés. Entre-temps, la ville a mis en place un centre d’appel d’urgence et déblayé les routes principales.

6/ Un mois après la tornade,

À Pétange et à Käerjeng, un mois après la tornade, les professionnels continuent de monter des échafaudages. Des impacts sont visibles sur les façades. Des gouttières manquent encore. Les bâches sur les toits ou les fenêtres condamnées par des planches en bois témoignent que la situation est loin d’être revenue à la normale. Surtout que certains en ont profité…

7/ pour aider les sinistrés

avait été lancé par les communes de Bascharage et de Pétange, avec les asbl Käerjeng hëlleft et Fir e gudden Zweck – Gemeng Péiteng.

En janvier 2020, (525.000 euros pour Fir e gudden Zweck – Gemeng Péiteng, 495.000 euros pour Käerjeng hëlleft et 75.000 euros de Caritas).

Les deux bourgmestres ont décidé d’en faire un pot commun qui sera distribué en fonction des besoins et pas sur des critères de localisation des victimes.

8/ , les assureurs sur le pont

Dès le lendemain de la tornade, sur place pour évaluer l’ampleur des sinistres.

«C’est probablement l’événement climatique le plus coûteux pour les compagnies d’assurances jusqu’à maintenant», constatait alors , administrateur délégué de l’Aca (Association des compagnies d’assurances et de réassurances).

Les assureurs évaluent au final les dégâts à 100 millions d’euros, qui ne font référence qu’aux seuls biens assurés. 4.000 demandes d’indemnisation ont été reçues par les assureurs, dont 70% concernent des habitations, et 30% des véhicules.

9/ Trois mois plus tard,

Le gouvernement avait mis en place une aide sociale pour les personnes frappées par la tornade de début août à Pétange et Käerjeng, 60 dossiers ont été introduits. 10 ménages se sont vus octroyer une aide financière d’un montant total de 168.606 euros.

10/

À Käerjeng, 357 immeubles ont été touchés et les 78 personnes qui ont dû être relogées (58 avec l’aide de la commune et 20 par leurs propres moyens) sont quasiment rentrées chez elles, a précisé le bourgmestre de la localité, Michel Wolter.

À Pétange, on compte 250 à 300 immeubles touchés par le sinistre et 65 personnes ont dû être relogées. Mais 31 maisons sont toujours inhabitables, a commenté le bourgmestre, Pierre Mellina.