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ESG Fintech 100

Nouvelle récompense pour Nida Khan et Nash



Avec DCarbonX, Nida Khan a propulsé la jeune fintech luxembourgeoise dans le top 100 des fintech les plus actives pour la protection de l’environnement. (Photo: Nash FinanceX)

Avec DCarbonX, Nida Khan a propulsé la jeune fintech luxembourgeoise dans le top 100 des fintech les plus actives pour la protection de l’environnement. (Photo: Nash FinanceX)

Désignée, en fin d’année dernière, comme la 11e femme la plus influente du monde des affaires et de la finance islamiques de 2021 par Cambridge IFA, la chercheuse de l’Université du Luxembourg et CEO de Nash FintechX, Nida Khan, a propulsé sa société parmi les 100 meilleures fintech ESG.

Et une récompense de plus. À la tête de Nash FintechX, Nida Khan offre une nouvelle fois une jolie visibilité à un projet luxembourgeois, dans le classement des 100 meilleures fintech en matière d’ESG, classement dans lequel ne figure qu’une autre fintech luxembourgeoise, Moniflow. Depuis 2018, la chercheuse d’origine indienne, qui a repris ses études à haut niveau depuis 10 ans sans jamais imaginer y mettre fin, a travaillé sur l’intérêt des blockchains pour les certificats de crédit carbone.

Avec une première solution, DCarbonX, qui transforme ces certificats en NFT et permet la création de marchés primaire et secondaire infalsifiables et plus compréhensibles du grand public, qui se demande toujours comment vérifier ce que dit une entreprise sur son attitude ESG. La solution a été développée à partir de Solana, mais une nouvelle version pourrait voir le jour sous Algorand.

Déjà considérée comme la quatrième start-up la plus prometteuse du concours mondial de start-up de la House of X, avec R3i capital, Nash FintechX a aussi tapé dans l’œil d’un incubateur lillois, Euratechnologies, qui lui propose six mois d’accélération. En décembre dernier, Nida Khan avait intégré le club très fermé des 100 femmes les plus influentes du monde et de la finance islamique, en 11e position. Elle était aussi la seule avoir la technologie chevillée au corps.

Mme Khan, qui a reçu une bourse FNR pour ses travaux de recherche à l’Université du Luxembourg, sous la conduite de Radu State, travaille sur différents axes d’intégration de la blockchain sur des sujets plus grand public, comme la traçabilité des produits alimentaires ou les micropaiements.

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