La part des clients résidant au Grand-Duché est désormais plus élevée qu’avant la pandémie de Covid-19, a souligné le ministre Delles. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

La part des clients résidant au Grand-Duché est désormais plus élevée qu’avant la pandémie de Covid-19, a souligné le ministre Delles. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Le ministre du Tourisme a dressé le bilan de la saison touristique 2021, ce mercredi, marquée par la clôture de l’opération des bons d’hébergement de 50 euros, mais aussi par un essor du tourisme local.

Quelque 140.546 des 700.000 bons de 50 euros ont été dépensés dans les 265 structures d’hébergement participant à l’, a annoncé mercredi le ministre du Tourisme  (DP).

Le Mondorfois s’est dit satisfait de ce bilan, qui a permis le versement de 7 millions d’euros aux structures d’hébergement. «Il y a beaucoup de gens qui ont utilisé le bon en 2020, puis qui sont revenus en 2021», a-t-il affirmé.

Si août 2020 a été le mois durant lequel le plus de bons ont été dépensés, les taux d’occupation des hôtels pour 2021 s’affichent au-dessus de ceux de 2020, du moins pour le secteur des loisirs: de 35%, il est passé à 36% en juillet dernier, et même à 44% pour le mois d’août.

Dans le détail, 88% des bons ont été dépensés dans des hôtels. L’Oesling semble le grand gagnant de la campagne avec 49% des coupons, devant la capitale, le Mullerthal et la Moselle, qui ont chacun recueilli 12% des bons.

Les résidents ont redécouvert le pays

«Les résidents ont joué un rôle important dans le tourisme cette année», a commenté Lex Delles. Leur part est passée à 25% en juillet 2020, contre 10% un an plus tôt. Toutefois, le phénomène semble s’être estompé cet été, avec 20% de résidents en juillet et 17% en août.

La campagne Lëtzebuerg, dat ass Vakanz, cette année, a notamment été marquée par le lancement de , qui a été téléchargée 16.267 fois, et ce par 39% de résidents.

«Le Grand-Duché en tant que destination touristique fait preuve de dynamisme et s’oriente vers une relance», a estimé le ministre. Il prépare actuellement une stratégie à long terme, axée notamment sur le tourisme d’activités comme les promenades – qui ont connu  – mais aussi le et le tourisme culturel.


Lire aussi


Quant au tourisme d’affaires, il a fait preuve de moins de résilience, mais le Luxembourg entend maintenir sa stratégie de destination Mice. «Un quart des congrès sont aujourd’hui organisés sous forme hybride ou digitale, cela signifie que trois quarts des congrès restent en présentiel. Le Luxembourg peut jouer un rôle important pour accueillir ces événements», a insisté Lex Delles. Il table sur une stratégie de relance à l’horizon 2025 pour ce segment.