Les activités en plein air telles que la marche ont été privilégiées durant les vacances en 2020. La pratique du sport est d’ailleurs devenue la 3e activité la plus plébiscitée par les résidents, alors qu’elle était 5e encore en 2019. (Photo: Klaus-Peter Kappest)

Les activités en plein air telles que la marche ont été privilégiées durant les vacances en 2020. La pratique du sport est d’ailleurs devenue la 3e activité la plus plébiscitée par les résidents, alors qu’elle était 5e encore en 2019. (Photo: Klaus-Peter Kappest)

Entre annulations de séjours et préférence marquée pour les destinations de proximité, la pandémie de Covid-19 a impacté les habitudes des résidents en ce qui concerne les voyages à l’étranger, montre le Statec.

Alors que les débutent ce vendredi soir au Luxembourg, force est de constater que la pandémie de Covid-19 incite les candidats au voyage à adapter leur programme. Outre le – devenu quasi indispensable pour quitter le territoire –, la destination et le programme du séjour évoluent fortement, montre le Statec.

Moins de départs

Avec 350.000 séjours enregistrés en 2020, le Covid-19 a donné un coup de frein dans la bougeotte des résidents, qui en avaient réalisé 24% de plus en 2019. Il faut dire que le confinement de printemps et la fermeture des frontières des pays voisins ont rendu impossible tout séjour durant les vacances de Pâques 2020, et qu’ensuite, le contexte a sans doute incité les voyageurs à revoir leurs plans.

Moins d’avions, plus de voitures

Si près de quatre départs sur dix (38%) se faisaient encore en avion en 2019, ils n’étaient plus qu’un sur quatre en 2020. La voiture a par contre tiré son épingle du jeu, avec 70% des séjours en 2020, contre 54% un an plus tôt. Et qui dit voiture, dit évidemment proximité: 7 séjours sur 10 se sont déroulés au Luxembourg ou dans l’un des pays limitrophes.

Destinations de vacances privilégiées par les résidents en 2019 et 2020. (Graphique: Statec)

Destinations de vacances privilégiées par les résidents en 2019 et 2020. (Graphique: Statec)

La France a conforté sa position de première destination touristique, avec près de 30% des départs, suivie par le Grand-Duché, qui, avec 12% de plébiscite, a enregistré un bond de sa fréquentation touristique par ses résidents. La formule a relayé la Belgique au troisième rang des destinations de prédilection, avec 9% des départs. Le Statec observe aussi un net recul de l’Allemagne, qui trébuche de la 2e à la 7e destination prisée par les résidents.

Davantage de temps pour soi, et les autres

Si se reposer et se relaxer restent la priorité en vacances, 2020 a renforcé l’envie de passer du temps avec ses compagnons de voyage. Les visites à la famille et aux amis ont nettement gagné en intensité l’été dernier, qu’il s’agisse des séjours au Luxembourg et en Belgique, mais aussi, dans une moindre mesure, en France et en Allemagne.

Moins de visites culturelles

La pratique du sport est devenue la troisième activité la plus prisée en 2020, détrônant le shopping et les visites culturelles, qui pâtissent du contexte de crise sanitaire. Un exemple parmi d’autres, le vélo, ces derniers mois, notamment dans la foulée de l’introduction d’un , se fait aussi remarquer. Si, en 2019, les deux-roues (moto et vélo) étaient insignifiants dans les moyens de locomotion pour partir en vacances, ils ont représenté 2% des départs l’an dernier.


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Ce qui ne change pas

Le Covid-19 n’a pas pour autant bousculé toutes les habitudes: la durée moyenne du séjour est restée stable en 2020, soit neuf jours, selon le Statec. Les destinations européennes prisées, telles que le Portugal et l’Italie, ont conservé leur attrait pour une bonne partie des résidents, en particulier ceux souhaitant passer du temps en famille.

Enfin, si les excursions d’une journée vers les pays frontaliers ont été privilégiées, cela s’en ressent notamment dans les visites de parcs d’attractions, qui sont restées stables entre 2019 et 2020, par exemple.