François Bausch ne veut pas laisser «un désert à son successeur», «comme cela a déjà été fait par le passé». Claude Wiseler (CSV) appréciera. (Photo: Matic Zorman/archives Paperjam)

François Bausch ne veut pas laisser «un désert à son successeur», «comme cela a déjà été fait par le passé». Claude Wiseler (CSV) appréciera. (Photo: Matic Zorman/archives Paperjam)

François Bausch évoque dans Le Quotidien ses différentes priorités pour 2020 et au-delà. Avec la volonté de laisser une base pour son successeur. Parmi les mesures envisagées d’ici là, une extension du covoiturage sur autoroute.

(Déi Gréng) enchaîne les dossiers en changeant de casquettes. C’est à la fois en tant que vice-Premier ministre, ministre de la Défense, de la Sécurité intérieure, de la Mobilité et des Travaux publics qu’il est interrogé dans l’édition de ce lundi du Quotidien.

Au rayon des chantiers inhérents à l’adaptation des infrastructures de transport à l’évolution du pays, il se dit confiant «d’être sur le bon chemin». Les lignes directrices des investissements mènent vers 2025 .

«Je ne compte pas délaisser en 2023 un désert à mon successeur, comme cela a pu être fait par d’anciens ministres des Transports», tranche François Bausch auprès du Quotidien. .

«À la moitié de la législature, je vais présenter la suite du Modu 2.0 qui va couvrir la période jusqu’en 2035. Une extension du tram en fera partie. L’objectif sera de réussir à sortir du dilemme des chantiers provoqué par l’obligation de rattraper un retard. Le prochain ministre disposera d’une base pour pouvoir anticiper les choses.»

Reconnaissant que la loi devant débloquer les 125 millions d’euros promis à la France pour des projets de mobilité côté français lors de  n’est toujours pas votée, François Bausch plaide, tout comme le Premier ministre  (DP), . Et regrette un manque d’accord entre échelons de pouvoirs en France sur le devenir de l’A31 et .

«Un péage n’aurait pas de grand apport. Introduire un péage sur le tronçon Thionville-Zoufftgen équivaudrait à installer un tel système sur une portion limitée du périphérique de Paris», indique le ministre.

François Bausch revient aussi sur la bande de covoiturage  en Belgique entre Arlon et la frontière luxembourgeoise. «On a trop tardivement eu connaissance du projet belge», rappelle le ministre, qui envisage  au Grand-Duché. «Mais au-delà de ce tronçon, il est dans nos plans d’ouvrir l’ensemble des bandes d’arrêt d’urgence au covoiturage.»