Quelque 250.000 sièges de voiture vides entrent chaque jour dans la capitale luxembourgeoise, selon le ministère de la Mobilité. Une idée de l’ampleur de la problématique. (Photo: Shutterstock)

Quelque 250.000 sièges de voiture vides entrent chaque jour dans la capitale luxembourgeoise, selon le ministère de la Mobilité. Une idée de l’ampleur de la problématique. (Photo: Shutterstock)

Le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch, confirme à nos confrères de l’Avenir la prochaine réalisation d’une voie de covoiturage sur l’autoroute A6. En regrettant que les efforts belges ne portent pas sur le rail.

«La voie de covoiturage côté belge n’a de sens que si elle est prolongée côté grand-ducal». a à nouveau fait part à nos confrères belges du journal l’Avenir de son intérêt pour prolonger la voie de covoiturage récemment ouverte entre Stockem et Sterpenich sur la E411.

Comme il l’avait annoncé .

François Bausch regrette au passage que la priorité des autorités belges n’ait pas été donnée au rail.

«Pour le gouvernement luxembourgeois, le rail est clairement la priorité, note le ministre luxembourgeois de la Mobilité. Il n’en reste pas moins que j’ai immédiatement demandé une étude de faisabilité pour le prolongement de cette voie de covoiturage, sur notre territoire, entre Sterpenich et la ville de Luxembourg.»

Et François Bausch de donner une idée du calendrier des travaux nécessaires.

«Ces travaux sont beaucoup plus problématiques, et donc coûteux, que du côté belge, précise le ministre de la Mobilité à nos confrères. Nous devons aménager les nombreuses sorties et les carrefours autoroutiers qui jalonnent ce tronçon. Nous envisageons de faire les mêmes travaux entre Luxembourg et la frontière française.»

Les travaux – estimés à 18 mois – devraient se terminer d’ici 2023. Le temps de se concerter de part et d’autre de la frontière quant à la réglementation concernant la vitesse ou l’accessibilité des bus à cette nouvelle voie. Ce qui reste à faire.

Selon l’étude de faisabilité réalisée par le ministère luxembourgeois de la Mobilité, quelque 250.000 sièges de voiture vides entrent dans la ville de Luxembourg chaque jour.