Étienne Schneider ne veut pas entendre parler de reconversion professionnelle ou de nouveau départ avant de quitter le gouvernement le 4 février prochain. (Photo: Matic Zorman / archives)

Étienne Schneider ne veut pas entendre parler de reconversion professionnelle ou de nouveau départ avant de quitter le gouvernement le 4 février prochain. (Photo: Matic Zorman / archives)

Le futur ex-ministre est approché par plusieurs pays en vue de reprendre la direction de l’Agence spatiale européenne, a-t-il confié en marge de son arrivée à Dubaï pour sa dernière mission économique. Un secteur qui l’intéresse, à condition que l’ESA soit réformée.

La future et probable reconversion professionnelle d’ (LSAP) alimente les discussions. Le ministre de l’Économie n’a pas encore quitté son poste (ce sera fait le 4 février) qu’il est déjà pressenti pour de nouvelles et hautes fonctions en lien avec son parcours.

Dernière en date: la direction de l’Agence spatiale européenne (ESA). Dans son édition de ce lundi, Le Quotidien indique que, selon ses informations, Étienne Schneider «est en train de se positionner pour devenir le prochain directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA)».

Le mandat de l’Allemand Jan Wörner, en poste depuis juillet 2015, va prendre fin à l’été 2021, ajoutent nos confrères.

Mercredi dernier, , Étienne Schneider avait promis un «clear cut» avec la vie politique après son départ du gouvernement le 4 février prochain.

Il s’est exprimé à ce sujet auprès des journalistes présents à Dubaï pour la mission économique menée durant trois jours par le Luxembourg en prélude à l’Exposition universelle 2020 et emmenée par le Grand-Duc héritier.

est sur place pour Paperjam.

Une refonte de l’ESA en guise de condition

Le ministre indique que plusieurs pays l’ont approché dans le sens d’une candidature à la direction de l’ESA, mais il ne souhaite pas lancer de pronostic sur son futur avant de terminer son mandat. En guise de condition préalable, Étienne Schneider résume qu’il souhaiterait que le fonctionnement de l’ESA soit revu pour que l’institution soit plus rapide, plus adaptée à son temps et plus compétitive:

Un secteur qui intéresse de facto celui qui a imaginé l’initiative Spaceresources.lu à laquelle l’ESA s’est justement associée. Étienne Schneider a également œuvré durant son mandat ministériel pour que le Luxembourg intensifie sa collaboration avec l’agence.

Lors de sa visite au centre d’entraînement des astronautes à Cologne, .

Une sortie libre

Durant  pour préciser la date de son départ, Étienne Schneider démentait toute négociation pour une fonction au sein du conseil d’administration d’ArcelorMittal, .

Le nom d’Étienne Schneider circule aussi en coulisses pour une entrée au conseil d’administration de SES.

Le code de déontologie du gouvernement a prévu une procédure en cas de démission d’un ministre pour assurer une sortie transitoire et ainsi éviter un éventuel conflit d’intérêt.

«Le membre du gouvernement qui envisage d’exercer, dans les deux ans qui suivent la fin de son mandat, une activité professionnelle privée, autre que celle qu’il exerçait avant sa nomination aux fonctions de membre du gouvernement, en informe le Premier ministre, qui saisit le comité d’éthique.»

Si cette activité dans le privé a un lien avec le département que le ministre dirigeait, le comité d’éthique rend alors un avis public. «L’ancien membre du gouvernement reste libre des suites qu’il entend réserver à cet avis.» Un avis consultatif, en quelque sorte.

Dans le cas de l’ESA, la matière serait liée à son département, mais s’agissant d’une agence publique, l’avis du comité d’éthique ne serait pas nécessaire.