Le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Étienne Schneider, quitterait ses fonctions début février. (Photo: Paperjam)

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Étienne Schneider, quitterait ses fonctions début février. (Photo: Paperjam)

Le vice-Premier ministre, ministre de l’Économie et ministre de la Santé, Étienne Schneider, quitterait le gouvernement début février. Soit huit ans après son arrivée. Pour quoi faire? Les spéculations s’emballent.

Si l’amour dure trois ans, les mandats d’ (LSAP), eux, durent huit ans. Le vice-Premier ministre ne se cachait pas de ce cycle, en septembre dernier, lors d’une interview avec Paperjam. Une manière, selon le ministre, de se réoxygéner régulièrement.

Après le ministre du Travail,  (LSAP), lundi chez nos confrères de 100,7, qui a tout juste confié que le sujet avait été évoqué au conseil de gouvernement, Reporter.lu croit savoir que c’est en février que ce poids lourd quittera le gouvernement… Le 3 exactement, soit quasiment huit ans jour pour jour après son arrivée le 2 février 2012.

À moins que certains de ses dossiers n’aient pas encore été bouclés, nuancent nos confrères.

Pour quoi faire? Pour une grande société privée, disent les rumeurs avec insistance. «Étienne Schneider est tenté par un mandat dans le conseil d’administration du géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal. Deux postes d’administrateur vont se libérer au printemps 2020, tous deux occupés par des Luxembourgeois. Toutefois, la reconduction de deux ‘nationaux’ n’a rien d’un automatisme. Le jeu de chaises musicales s’avère même compliqué», écrivent nos confrères.

Celui qu’exerce encore Jeannot Krecké, reconduit en mai 2019 pour trois ans, lui a rapporté 150.000 euros en 2018.