Étienne Schneider a rencontré le directeur de l’ESA, Johann-Dietrich Wörner (au centre), et a été guidé par Frank De Winne, ancien spationaute belge. (Photo: Maison Moderne)

Étienne Schneider a rencontré le directeur de l’ESA, Johann-Dietrich Wörner (au centre), et a été guidé par Frank De Winne, ancien spationaute belge. (Photo: Maison Moderne)

Étienne Schneider était ce vendredi en visite au centre d’entraînement des astronautes de l’ESA à Cologne. Après avoir découvert l’European Astronaut Centre, le vice-Premier ministre a annoncé la construction future d’un centre de recherche spatiale européen au Luxembourg.

À Cologne – Le vice-Premier ministre  (LSAP) était  (EAC) de Cologne ce vendredi. Une journée de découverte qui s’est soldée avec une annonce importante pour le secteur spatial. Le ministre a en effet annoncé son intention de jeter les bases d’un centre de recherche spatiale au Luxembourg d’ici quelques mois.

Du concret pour fin 2020

Pour l’heure, le projet est encore en phase de discussion avec l’Agence spatiale européenne (ESA), le List, l’Université du Luxembourg et d’autres institutions. Le ministre espère pouvoir proposer un projet concret dans les 6 à 12 mois, comprenant une localisation précise, un budget et une liste de tests à mettre en place dans ce centre. L’objectif étant d’apporter un plus par rapport à ce qui se fait déjà. «Il faut trouver un équilibre entre ce qu’il est possible de faire financièrement et les projets importants que nous voulons porter», précise Étienne Schneider. Ce centre de recherche pourrait déjà voir le jour d’ici fin 2020.

Le ministre rappelle également l’importance du développement spatial pour l’humanité. Il ne s’agit pas uniquement d’envoyer des astronautes dans l’espace, mais bien d’améliorer les conditions de vie sur Terre grâce à la technologie spatiale. «Ce n’est pas juste un voyage pour voir la Terre du ciel. Les applications de la chirurgie ou les détecteurs de fumées sont autant de bénéfices venus des travaux menés dans le cadre de la conquête spatiale», explique-t-il.

C’est également le cas des GPS dont la technologie a été développée par la Nasa avant d’arriver dans les voitures. Un succès américain qui a été suivi plus tard par son pendant européen, Galileo, tout aussi efficace. Le ministre de l’Économie espère cette fois faire de son pays une locomotive dans le domaine du développement de technologies spatiales, qui pourraient ensuite être diffusées dans le monde entier.

Avec l’astronaute belge Frank De Winne comme guide d’un jour, Étienne Schneider a testé le matériel de réalité virtuelle qui permet «d’aller sur la Lune».