Sans regret, Etienne Schneider ouvrira un nouveau chapitre de sa vie le 4 février. (Photo: Nader Ghavami)

Sans regret, Etienne Schneider ouvrira un nouveau chapitre de sa vie le 4 février. (Photo: Nader Ghavami)

C'est maintenant officiel: Etienne Schneider (LSAP) ne sera plus membre du gouvernement le 4 février prochain. Il quittera alors ses fonctions de Vice-premier ministre, ministre de l'Économie et de la Santé. La course à sa succession est ouverte.

(LSAP) . Après 8 ans au sein de différentes gouvernements, il quittera ses fonctions de Vice-premier ministre, ministre de la Santé et de l'Économie le 4 février prochain. Ce seront même des adieux à la politique. Il ne retournera en effet pas siéger à la Chambre, comme cela aurait été possible. «Il n'y a pas d'avenir pour moi en politique», a-t-il concédé lors d'une conférence de presse.

La déception des dernières élections

Outre le fait qu'Etienne Schneider ait régulièrement réaffirmé son opposition à ce qu'un ministre fasse plus de deux mandats, . «Le score de mon parti n'était pas bon, c'est le moins que l'on puisse dire. Et le mien non plus. J'avais donc souhaité ne plus faire partie du gouvernement, mais on m'a retenu», explique-t-il encore.

Un an plus tard, les choses ont évolué. Pour Etienne Schneider c'est sans doute le moment idéal pour passer le témoin, et cela laisse aussi une certaine latitude à son parti pour pourvoir à son remplacement en tant que Spitzenkandidat. Cette mise au point ramènera aussi de l'apaisement, le départ d'Etienne Schneider vers des cieux divers étant régulièrement évoqué par différents médias ces derniers mois.

Les propositions ont été nombreuses

Et au sujet de son avenir personnel, Etienne Schneider s'est montré plus discret, expliquant vouloir se ménager du temps pour sa famille, son mari et ses amis. Sur le plan professionnel, il ne sait encore si il se dessinera au niveau national ou international. Depuis que les rumeurs d'un départ circulent, , les propositions ont évidemment été nombreuses. «Mais j'ai refusé toute discussion tant que je n'avais pas quitté le  gouvernement», précise Etienne Schneider qui dément en tout cas toute négociation pour une fonction au sein d'ArcelorMittal où son futur ne se dessinera sans doute pas.

Il respectera, précise-t-il encore, le Code de déontologie du gouvernement qui stipule que durant deux ans l'ancien ministre doit demander l'avis du Comité d'éthique quant aux nouveaux mandats qu'il pourrait occuper. «C'est à titre consultatif», détaille Etienne Schneider à Paperjam. «Il n'y a pas obligation de suivre l'avis donné. Mais si ce n'est pas le cas, il est rendu public. De toute façon, je le répète: je m'y conformerai.»

Plusieurs candidats en lice

Son remplacement reste aussi énigmatique pour le moment. Etienne Schneider n'a pas voulu donner son avis quant à une éventuelle scission de ses compétences, Santé et Economie. Et expliqué que le choix serait celui de son parti, qui l'annoncera en temps utiles. En coulisses, on sait que (LSAP) est très intéressé par la fonction de Vice-premier ministre, mais aussi par le ressort de la Santé. Tandis que , , s'est positionné pour reprendre l'Economie malgré qu'il ait annoncé vouloir diriger le parti durant deux ans au moins. Mais certains évoquent aussi que la très efficace (LSAP) ferait une excellente ministre de l'Économie.