Olivier Jacquin demande aussi que le gouvernement français fasse ses devoirs. (Photo: capture d'écran/RTL)

Olivier Jacquin demande aussi que le gouvernement français fasse ses devoirs. (Photo: capture d'écran/RTL)

Le sénateur socialiste Olivier Jacquin était l’invité ce matin de RTL Radio Lëtzebuerg. Il salue l’ouverture affichée par Franz Fayot dans la perspective d’un dialogue bilatéral constant. Et appuie l’idée de goûter aux recettes fiscales du Luxembourg exprimée par ses camarades.

La relation entre la France et le Luxembourg ne doit pas se limiter à un chèque. Mais elle passera aussi par une compensation fiscale.

C’est du moins le vœu cher exprimé par des élus français des régions frontalières, qui maintiennent la pression sur le gouvernement luxembourgeois. Le sénateur socialiste Olivier Jacquin rejoint ainsi le fond du discours de ceux qu’il appelle même des «lanceurs d’alerte».

À commencer par le maire de Metz, le socialiste Dominique Gros,  que le Luxembourg verse à la France l’équivalent de 2.000 euros par an et par frontalier au titre du manque à gagner pour les territoires voisins français.

, Olivier Jacquin dit que ce montant est symbolique, mais pourrait être plus élevé si l’on prend en compte les frais de formation de la main-d’œuvre qui part ensuite travailler au Grand-Duché.

Olivier Jacquin reprend à son compte le concept du président du département de la Meurthe-et-Moselle, le socialiste Mathieu Klein: «Le Luxembourg, c’est comme s’il y avait une troisième métropole pour la Lorraine.» Et d’ajouter que «le développement exceptionnel du Luxembourg – qui nous enrichit tous – a un effet négatif sur les communes françaises».

Mais le sénateur de Meurthe-et-Moselle ne veut pas résumer les relations bilatérales à un simple chèque. «Je ne suis pas venu pour agresser mes amis luxembourgeois.» Et plaide pour un dialogue constant, sans tabou, comme l’a montré le futur ministre de l’Économie,  (LSAP), 

«Le Conseil de l’Europe  pour dire que la relation entre le Luxembourg et la France n’était pas équitable d’un point de vue financier», note M. Jaquin, qui questionne son gouvernement sur cette situation. Et voudrait que soit établi 

Le sénateur espère que le dialogue va se poursuivre, dans le concret, en citant l’exemple de . Un outil de haut vol qui trouve son origine en Allemagne pour travailler sur des projets territoriaux en profondeur.

Un exercice de préfiguration dont le sénateur se félicite. Et qui montre que le Luxembourg est prêt à investir dans le concret comme le défendait par ailleurs le Premier ministre  (DP), .