«Un chèque n’est pas une option», a tranché une nouvelle fois le Premier ministre lors de la réunion conjointe des conseils des ministres luxembourgeois et de Rhénanie-Palatinat, mardi, au château de Senningen, lorsque la question d’une compensation fiscale entre le Luxembourg et les communes frontalières a été abordée par la ministre-présidente de Rhénanie-Palatinat, Malu Dreyer.
Xavier Bettel refuse toujours de payer pour les pertes fiscales que subissent les communes du fait du phénomène des travailleurs frontaliers, arguant que le Grand-Duché crée une dynamique dans la Grande Région dont ses voisins bénéficient.
Le Premier ministre reste ouvert à des investissements dans des infrastructures transfrontières utiles pour les frontaliers et les Luxembourgeois, mais pas davantage.
La position du Luxembourg ne varie donc pas, et ce malgré d’un projet de recommandation sur la fiscalité des zones frontalières.