«Je n’ai pas réussi à empêcher les fuites sur le sujet, ces derniers jours. C’est pour cela que nous avons voulu faire ces annonces ensemble», a expliqué le président du LSAP , ce mardi 30 novembre, à l’occasion d’une conférence de presse organisée au siège du groupe parlementaire du parti. Hasard de calendrier – ou pas –, c’est ce même jour que le DP a également annoncé .
À ses côtés, l’actuel vice-Premier ministre, ministre du Travail, de l’Emploi, de l’Économie sociale et solidaire et des Sports et le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture, du Développement rural et de la Sécurité sociale , qui ont confirmé leur démission qui interviendra entre le 4 et le 10 janvier prochains, après acceptation par le
«Cela fait plusieurs mois que mes médecins me conseillent d’arrêter, au risque d’aller vers des problèmes de santé graves, et j’ai enfin pris une décision parce que j’ai remarqué moi-même que je n’étais plus à 100%, et on ne peut pas faire ce métier de ministre si on n’est pas à 100%», a expliqué Dan Kersch. «Pour l’instant je n’ai rien de grave donc c’est une décision de précaution», ajoute celui qui garde gravé en mémoire le .
Romain Schneider fait valoir son droit à la retraite
Le poste de vice-Premier ministre reviendra à l’actuelle ministre de la Santé , ce qui confirme donc , sur une voie royale dans la perspective des élections législatives de 2023. Pour les autres postes de Dan Kersch, c’est le nom du député qui a été proposé. Si cette proposition est acceptée la semaine prochaine, Dan Kersch redeviendra député jusqu’aux prochaines législatives. Romain Schneider cédera, quant à lui, ses portefeuilles ministériels au député , dont les fonctions seront reprises par Carlo Weber.
«Lors des dernières élections, j’avais déjà annoncé que je ne me présenterais pas aux prochaines échéances, ce qui arrive aujourd’hui n’est donc qu’une suite logique. Et il faut pouvoir donner la chance à quelqu’un d’autre de se montrer.» Contrairement à Dan Kersch, Romain Schneider va prendre sa pension politique, mais aussi sa pension anticipée, «après 41 années de cotisation, et 27 ans de carrière politique», sourit-il. «Mon état de santé ne s’est pas amélioré, et j’ai envie de me consacrer aux miens.»
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Concernant l’avenir du LSAP et des prochaines échéances électorales qui se profilent à l’horizon de l’année 2023, Yves Cruchten – qui prendra le poste de chef de fraction à la Chambre des députés laissé vaquant par Georges Engel - explique qu’«on demandera à tous ceux qui ont un mandat de se présenter sur les listes des législatives. Mais nous n’en sommes pas encore là.»