Dans la série des très petites entreprises qui adoptent la digitalisation, le Gentleman Ramoneur a revisité sa sàrl pour faciliter la vie de ses clients. (Photo: Gentleman Ramoneur)

Dans la série des très petites entreprises qui adoptent la digitalisation, le Gentleman Ramoneur a revisité sa sàrl pour faciliter la vie de ses clients. (Photo: Gentleman Ramoneur)

Bien décidé à dépoussiérer l’image du ramoneur couvert de suie, Régis de Loizellerie a lancé Gentleman Ramoneur. Sa «start-up», comme il l’appelle, a revisité le parcours client en ligne et promet, grâce au ramonage par l’intérieur, une expérience à la propreté irréprochable.

1964. Bert, le compagnon de Mary Poppins, fige à jamais l’image du ramoneur, béret sur la tête, suie sur le visage, portant échelle et matériel un peu surprenant qui permettait de ramoner les cheminées depuis le toit. À jamais? Jusqu’à ce que Régis de Loizellerie se décide à lancer, cet été, Gentleman Ramoneur.

D’un côté, l’entrepreneur expérimenté a décidé de jouer… la transparence, grâce à son site internet, qui permet de réserver le ramonage de sa cheminée, d’assurer le suivi de la prestation et de ne pas avoir de surprise sur la facture. Il est même possible de payer avec Digicash. De l’autre, il assure qu’avec la technologie de ramonage depuis l’intérieur, plus besoin d’embaucher une entreprise de nettoyage après son passage.

«Il existe une légende urbaine qui voudrait que le ramonage annuel ne soit pas une obligation légale au Luxembourg, à la différence de la France, de l’Allemagne ou de la Belgique; or c’est faux, puisque les règlements communaux de la grande majorité des villes du pays l’imposent au moins chaque année», explique-t-il, ce qui justifie que son site organise un rappel automatique à la date fatidique pour que le client n’ait plus besoin de s’en soucier.

Et, cerise sur le toit – pardon, sur le gâteau –,  reverse trois euros par ramonage effectué à la Natur&Emwelt Fondation Hëllef fir d’Natur pour reboiser deux mètres carrés de forêt luxembourgeoise.