Max Friedrich a commencé ses activités luxembourgeoises dans un pop-up à Esch-sur-Alzette, avant d’emménager dans le magasin éphémère de l’avenue de la Gare. (Photo: Paperjam)

Max Friedrich a commencé ses activités luxembourgeoises dans un pop-up à Esch-sur-Alzette, avant d’emménager dans le magasin éphémère de l’avenue de la Gare. (Photo: Paperjam)

La boutique éphémère The Plug vient prendre le relais de l’enseigne Veritas sur l’avenue de la Gare. Peu de candidats se sont manifestés, admet la Ville, qui observe toutefois davantage d’intérêt de la part des propriétaires privés pour l’exploitation en pop-up.

Avec des sneakers de marques compris entre 300 euros et 2.500 euros, mais aussi des t-shirts et autres sweaters (dont le prix monte jusqu’à 689 euros), The Plug, à l’avenue de la Gare, veut attirer une clientèle jeune, assez aisée, mais surtout friande de ces pièces fabriquées en édition limitée qui s’arrachent ensuite entre collectionneurs.

«Chaque chaussure en vente ici, vous ne la trouverez pas dans le commerce normal», assure Max Friedrich, gérant et associé de cette nouvelle enseigne qui a ouvert ses portes ce lundi sur l’avenue de la Gare.

Elle se situe dans cette cellule laissée vacante par le , puis reprise par la Ville de Luxembourg qui a pour y exploiter un pop-up store.

«Nous avons reçu quelques candidatures, une demi-douzaine», explique l’échevin en charge du Commerce, (CSV). Il faut dire que cette cellule de 200m² est particulièrement spacieuse pour un concept temporaire, et qu’elle jouit d’un passage sur cet axe qui fait la jonction entre la gare et le viaduc vers la Ville Haute.

«On estime que c’est une offre qui peut avoir un certain succès, ce sont des produits de niches qui se différencient de l’offre existante», poursuit le responsable.

«Le quartier ne joue aucun rôle parce que les gérants font beaucoup de publicité sur les réseaux sociaux», estime, pour sa part,  (DP), échevin des Fêtes et Marchés, qui laisse entendre que cette nouvelle enseigne pourrait attirer des jeunes plutôt habitués au centre commercial Cloche d’Or, par exemple.

Esch, puis Luxembourg

De son côté, Max Friedrich considère cette installation temporaire comme l’occasion de poursuivre ses activités malgré la fermeture imposée de son premier point de vente, situé à Hambourg, confinement oblige. À la recherche d’une implantation au Grand-Duché, l’entrepreneur allemand a d’abord occupé deux mois durant un pop-up à Esch-sur-Alzette avant d’ouvrir, ce lundi, à l’avenue de la Gare, jusqu’au 15 juillet.

«Si cela s’avère concluant, nous regarderons pour rééditer l’expérience plus longtemps, voire peut-être nous installer de manière plus définitive», glisse-t-il.


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Après s’être lancée dans l’exploitation de pop-up stores dans ses propres cellules commerciales, la Ville de Luxembourg a lancé, l’hiver dernier, un appel aux propriétaires privés de boutiques vides pour les leur louer, puis les sous-louer à des occupants temporaires.

«On est davantage contactés par des propriétaires privés pour la reprise de cellules en pop-up», constate Serge Wilmes. De là à répondre à toutes les conditions et à scruter les dossiers, il faudra encore du temps avant de combler le déficit d’occupants dans les cellules commerciales de la capitale.