Pour une fois, aucun embouteillage, et des stations Vel’oh pleines. (Photo: Paperjam)

Pour une fois, aucun embouteillage, et des stations Vel’oh pleines. (Photo: Paperjam)

De moins en moins d’employés viennent au bureau, tandis que l’hôpital s’organise pour faire face aux malades atteints du coronavirus.

Après , le 16 mars,  du fait de la pandémie de coronavirus, les employés du Kirchberg n’étaient plus qu’une poignée à rejoindre leurs bureaux ce mercredi 18 mars, entre un joggeur et quelques promeneurs avec leurs chiens.

Beaucoup avaient préféré la voiture ou le vélo aux transports publics. Mais pour une fois, aucun embouteillage, et des stations Vel’oh pleines.

La plupart des entreprises du secteur financier implantées dans le quartier pratiquent en effet la division de leurs équipes (ou «split operations»), qui sont ainsi réparties soit entre différents sites, soit pour une moitié à leur domicile, et, pour l’autre moitié, au siège. Le télétravail n’est donc pas encore généralisé.

Du côté des Hôpitaux Robert Schuman, des tentes ont été dressées et un signalement mis en place pour . La grande pharmacie attenante a elle aussi monté une tonnelle, pour pouvoir gérer la file d’attente de clients et la distance de deux mètres entre chacun d’eux.

La boulangerie Fischer était ouverte, mais déserte, malgré l’heure d’embauche. Et avenue Kennedy, Cocottes, , préparait ses .

Quelques camions de livraison continuaient quant à eux à approvisionner supermarchés et distributeurs automatiques des entreprises, tandis qu’une voiture de police patrouillait et que les facteurs étaient déjà à pied d’œuvre.

Certains chantiers étaient, eux, toujours en cours: des ouvriers travaillaient encore devant le restaurant L’Avenue et rue de Neudorf.

En contrebas, dans le quartier de Neudorf, les rues sont totalement désertées… hormis au 128, rue de Neudorf, où l’entrepôt du grossiste en viande The Butcher accueillait quelques viandards .