Chaussures Goedert et Z s’ajouteront bientôt à la liste des cellules vides dans l’avenue de la Gare. (Photo: Paperjam)

Chaussures Goedert et Z s’ajouteront bientôt à la liste des cellules vides dans l’avenue de la Gare. (Photo: Paperjam)

Chaussures Goedert, les enseignes pour enfants Z et Catimini ainsi que la Maroquinerie du Passage tirent un trait sur des points de vente dans la capitale, sur fond de difficultés liées à la crise sanitaire.

, une autre enseigne historique s’apprête à baisser le rideau: Chaussures Goedert, fondée en 1935, va disparaître d’ici la fin de cette année, selon deux sources concordantes.

L’entreprise familiale, actuellement pilotée par la troisième génération, compte actuellement un point de vente au 36, Grand-rue et au 46, avenue de la Gare. Celui du centre commercial City Concorde a fermé fin août, et la boutique d’Esch-sur-Alzette se conjugue aussi au passé. Il reste pour l’heure cinq salariés, occupés à écouler les stocks avant la fin de l’année.

Un petit peu plus loin sur l’avenue de la Gare, la boutique Z liquide aussi ses vêtements pour enfants. La fermeture se profile d’ici à la fin de l’année, non seulement pour ce point de vente, mais aussi pour les deux autres de la maison mère Kidiliz, actuellement en réorganisation judiciaire et qui emploie 11 salariés au Grand-Duché. Il s’agit de la boutique Z située à Ettelbruck, mais aussi de Catimini, situé au centre commercial Auchan Kirchberg.

Départ d’un occupant historique du centre Auchan Kirchberg

À ce propos, le centre piloté par Ceetrus connaît un autre départ: la Maroquinerie du Passage, l’un des occupants historiques des lieux avec 25 ans de présence, a plié bagage début octobre, confirme son patron Marc Muller. «Personne n’a été licencié, le personnel a été relocalisé à la Belle Étoile» où l’enseigne fournisseur de la Cour compte un autre point de vente, en plus de ses boutiques d’Ettelbruck et du centre-ville de la capitale.

Pour l’instant, la bagagerie est à zéro.

Marc MullerprésidentFemo

«Le problème de notre secteur, c’est le voyage», souligne celui qui est aussi président de la Femo. «Nous faisons un tiers de notre chiffre d’affaires à la bagagerie, et pour l’instant, la bagagerie est à zéro. Ce secteur est mort jusqu’à ce que les gens recommencent à voyager», insiste-t-il.

L’impact du coronavirus sur le commerce de détail semble donc dépasser les deux mois de fermeture imposée lors du confinement au printemps dernier.

Carrefour Express, avenue de la Gare, a ses volets baissés depuis sept mois. (Photo: Maison Moderne)

Carrefour Express, avenue de la Gare, a ses volets baissés depuis sept mois. (Photo: Maison Moderne)

En témoigne aussi l’enseigne Carrefour Express, située à l’entrée de l’avenue de la Gare. Sa fermeture entamée au printemps dernier était liée . Bien qu’aujourd’hui le flux de piétons ait augmenté, le volet reste toujours baissé. «D’après nos informations, les salariés sont toujours au chômage partiel. Il n’y a pas eu de licenciements. C’est inquiétant et étonnant», commente David Angel de l’OGBL. Contactée par nos soins, Carrefour affirme que «la fermeture est toujours temporaire. Nous analysons régulièrement avec le partenaire franchisé la possibilité de rouvrir, il ne souhaite pas rouvrir pour l’instant». Cela fait sept mois que ce magasin de convenance est fermé.