L’évolution du conflit entre la Russie et l’Ukraine n’augure rien de bon quant au devenir de la crise énergétique. Alors que les exportations de gaz russe ont déjà diminué, le spectre de restrictions plus importantes encore n’est plus écarté.
Des entreprises luxembourgeoises pourraient donc être appelées à devoir mettre leurs activités au ralenti ou à cesser celles-ci. Avec évidemment un impact sur les salariés. Le comité de conjoncture a favorablement avisé de la proposition du ministre de l’Économie (LSAP) et du ministre du (LSAP) de pouvoir recourir au chômage partiel «afin de maintenir l’emploi et, par conséquent, afin d’éviter des licenciements». Ce sera donc possible en cas «d’une éventuelle réduction ou d’un arrêt de production d’une entreprise grande consommatrice d’énergie suite à une décision gouvernementale sur base d’un plan d’urgence voire de délestage imposant une consommation réduite de la consommation de gaz».
Les deux ministres ont tenu à expliquer que «la situation n’est certes pas encore telle, mais qu’il faut se préparer à toute éventualité, et d’ores et déjà rassurer les entreprises et les salariés».