Le terrain vendu à Fage doit ensuite être viabilisé par l’État. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Le terrain vendu à Fage doit ensuite être viabilisé par l’État. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Le projet d’implantation d’une usine de production de yaourt Fage à Bettembourg et Differdange semble devenu LE sujet du moment. Le ministre de l’Économie, Franz Fayot, vient d’apporter de nouvelles précisions suite à une question parlementaire de la députée Josée Lorsché. 

Fage et  à cheval sur les communes de Bettembourg () et Differdange () semblent au cœur de toutes les attentions actuellement. Sans doute par le fait que le dossier de la création d’une usine de production de yaourt semble entré dans une phase décisive, quatre ans après avoir été initié et avoir . Dans quelques semaines, le ministère de l’Environnement rendra un avis à ce sujet, avant que le gouvernement donne ou non son feu vert, ou impose de fournir de nouvelles informations techniques.

En attendant, le ministre de l’Économie,  (LSAP), s’est fendu d’une longue réponse suite à plusieurs interrogations regroupées par la députée Déi Gréng – par ailleurs échevine de la Ville de Bettembourg – en une seule question. Le ministre est notamment revenu sur la vente par l’État des terrains de la zone d’activité économique, une procédure rare rare (cinq fois en 41 ans). Le choix de la mise à disposition de terrains publics via un droit de superficie étant privilégié. Mais les ministres concernés, suite à des négociations, peuvent aussi convenir de la vente pure et semple des terrains. Ce qui a été le cas avec Fage, l’État se ménageant un droit d’en redevenir propriétaire prioritaire en cas de revente par l’industriel.


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Quant aux aides, Franz Fayot rappelle que «le ministère de l’Économie n’a pas supporté les frais liés aux études d’impact environnemental portant sur la construction de l’usine». Mais le ministère a joué son rôle d’entremetteur avec les différentes administrations communales et nationales.

Charge aussi au ministère de viabiliser les terrains vendus, via la construction de routes, conduites, réseaux d’approvisionnement et d’évacuation… Pour Fage, le ministère prendra à sa charge la construction d’un canal de 1,2km pour évacuer les eaux dans l’Alzette. Son coût: 1,2 million d’euros TTC. «Comme cela aurait été fait pour toute entreprise dans une situation similaire», assure le ministre.

Enfin, le ministère «est aussi en charge des études d’impact environnemental et de la mise en œuvre des mesures de compensation et d’atténuation qui en découlent pour l’ensemble d’une ZAE nationale. (…) Les mesures de compensation à prévoir pour la ZAE ne sont pas dues spécifiquement à l’implantation projetée, mais portent sur l’intervention sur l’ensemble des terrains de la zone en question.»

Des réponses qui ne sont sans doute pas les dernières, puisque les questions restent nombreuses. .