Comment assurer le service public que l’interlocuteur qui lui demande quelque chose est bien un humain, ressortissant luxembourgeois ou résident, par exemple? Ce sera le premier challenge organisé par le nouveau GovTech Lab luxembourgeois. (Photo: Shutterstock)

Comment assurer le service public que l’interlocuteur qui lui demande quelque chose est bien un humain, ressortissant luxembourgeois ou résident, par exemple? Ce sera le premier challenge organisé par le nouveau GovTech Lab luxembourgeois. (Photo: Shutterstock)

Le ministre de la Digitalisation, Marc Hansen (DP), a lancé, jeudi après-midi, le GovTech Lab, annoncé à l’ICT Spring. Avec un premier challenge destiné à améliorer les services publics. «Bye bye robots!» doit permettre de certifier que l’interlocuteur d’un service de l’État est bien un humain.

Bye bye robots! sera le premier challenge organisé par le nouvel outil d’amélioration des services publics. Le GovTech Lab, annoncé au cours de l’ICT Spring, a été officialisé ce jeudi par le ministre de la Digitalisation, (DP). Il s’agirait, pour les porteurs de projets – start-up, entreprises privées ou fonctionnaires – d’imaginer comment assurer que l’interlocuteur d’un service de l’État est bien un humain.

«C’est un challenge un peu ludique, pour vérifier que tout fonctionne et que tout est bien en place», a indiqué le ministre, ce jeudi après-midi, au cours d’une conférence de presse de lancement 100% virtuelle et dopée à la technologie de Cisco.

La solution devra être simple, non contraignante, et devra répondre à tous les standards de sécurité, selon l’offre qui paraîtra au . Les projets devront arriver avant le 4 janvier, une présélection de cinq projets sera faite le 15 janvier, et un seul prototype sera finalisé avant le 31 janvier. Le «demo day» est programmé à la mi-mars, et le «proof of concept» doit être prêt pour juillet. Après quoi, l’État «achètera» la solution.

Comme le Danemark (pays le plus performant au monde selon les Nations unies), le Royaume-Uni, la Lithuanie, Singapour ou la Nouvelle-Zélande qui ont le même type d’infrastructure, le Luxembourg entame une révolution des services publics en faisant appel à des expertises externes ou internes dans un processus d’innovation ouverte, dont la responsabilité sera partagée entre le ministère de la Digitalisation et le  (CTIE).

Il s’agit, a rappelé Marc Hansen, de favoriser le développement de l’«e-government», d’accélérer la digitalisation des services publics et de créer une culture interne de l’innovation. Le GovTech Lab organisera donc des challenges en prise avec une problématique rencontrée par les services de l’État, des événements ponctuels ou des événements physiques quand le Covid-19 aura terminé de perturber la vie de tous les jours.

Pour aller plus loin

Les initiatives sont relativement éclatées et peu documentées. Mais à la veille de la deuxième conférence française sur les govtech, qui dresse un bilan international et un panorama d’idées auxquelles le Luxembourg fera lui aussi appel pour améliorer ses services.