Robert Scharfe, CEO, Frank Wagener, président, et Julie Becker, CEO adjoint, ont mené l’assemblée générale de la Bourse à distance ce 14 mai. (Photo: Bourse de Luxembourg)

Robert Scharfe, CEO, Frank Wagener, président, et Julie Becker, CEO adjoint, ont mené l’assemblée générale de la Bourse à distance ce 14 mai. (Photo: Bourse de Luxembourg)

La Bourse de Luxembourg a vu son bénéfice grimper de 20% en 2019. Elle a poursuivi son avancée dans le domaine des obligations durables et consolidé sa stratégie de diversification.

En 2019, la Bourse de Luxembourg a été la première institution systémique à avoir obtenu l’agrément de la CSSF pour migrer vers le cloud. «Cette évolution technologique nous a permis, dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, de placer très rapidement 97% de notre personnel en télétravail et de traiter des données en toute sécurité», explique le CEO , à l’heure de présenter les résultats annuels pour l’année 2019.

Des résultats qui mettent eux aussi en évidence le succès des stratégies de diversification initiées depuis plusieurs années. Et notamment l’impact de la filiale Fundsquare, qui assure la collecte et la dissémination d’informations dans le secteur des fonds d’investissement.

L’appui de Fundsquare

Détaillons le chiffre d’affaires: à 48,5 millions d’euros, il augmente d’un petit pourcent. Mais l’activité classique baisse de 1% à 31 millions tandis que Fundsquare gagne 6% à 17,5 millions.

, le bénéfice net grimpe cette année de 20% à 13,5 millions. L’activité de cotation assure 10,6 millions de rentrées nettes (+19%) et Fundsquare 2,9 millions (+25%). «Ce bénéfice s’explique en partie par quelques résultats exceptionnels dans notre portefeuille d’investissement, mais nous sommes également très satisfaits de notre résultat opérationnel», pointe Robert Scharfe.

Sur l’ensemble de l’année 2019, 10.411 valeurs ont été introduites à la cotation et 1.180 milliards d’euros de capitaux ont pu être levés à partir du Luxembourg.

Dans cet ensemble, , la plate-forme durable de cotation, reste minoritaire avec 216 émissions de la part de 70 émetteurs pour 80 milliards. Mais son poids est particulièrement important avec un tiers du volume total émis au niveau mondial l’an dernier. Un volume qui a atteint 239 milliards d’euros et a connu une progression de 51% sur un an.

«Dans le contexte de la crise du Covid-19, les obligations environnementales sont en retrait par rapport aux prévisions, mais c’est suite à une forte augmentation des obligations sociales (éducation, santé, etc.) et de nouvelles obligations Covid-19», explique , CEO adjoint.

Cette crise met en valeur les obligations sociales qui avaient toujours été vues comme une niche jusqu’à présent.
Julie Becker

Julie BeckerCEO adjointBourse de Luxembourg

29 obligations Covid-19 ont déjà été émises au niveau mondial cette année et 13 d’entre elles sont cotées à la Bourse de Luxembourg. «Cette crise met en valeur les obligations sociales qui avaient toujours été vues comme une niche jusqu’à présent», note encore Julie Becker. «Sur le mois d’avril, le total des émissions atteint 7 milliards de dollars pour une moyenne de 1,2 milliard les mois précédents.»

Depuis le début de cette année, le LGX a déjà émis 78 nouvelles obligations.

Rappelons enfin que, l’an dernier, la Bourse de Luxembourg a conclu , une filiale de la Bourse de Stuttgart.

Elle a aussi , qui met en lien émetteurs et investisseurs via une plate-forme en ligne, et pris une petite participation dans, qui se spécialise dans le conseil financier durable.