Après les masques dès l’âge de six ans, on va passer aux tests dans les écoles.  (Photo: Romain Gamba/ Maison Moderne)

Après les masques dès l’âge de six ans, on va passer aux tests dans les écoles.  (Photo: Romain Gamba/ Maison Moderne)

Ils avaient été annoncés, ils arrivent. Les tests rapides dans les écoles seront bientôt là. Dans un premier temps via un projet pilote. Avant une généralisation. 

Voici un mois, lorsque le ministre de l’Éducation (DP) avait annoncé , il avait expliqué que cela serait accompagné d’une série de mesures. dans les établissements. Et ces derniers arriveront effectivement dans les prochains jours, comme l’ont annoncé, jeudi, la ministre de la Santé (LSAP) et Thomas Dentzer, du service de coordination stratégique & gestion des risques du même ministère.

500.000 tests arrivent

«On met en place un projet pilote avec plusieurs écoles. On le lancera dès que la commande de tests rapides que nous avons effectuée arrivera», explique Thomas Dentzer, qui ajoute que ladite commande est prévue pour la semaine prochaine. Elle comptera pas moins de 500.000 tests d’un modèle chinois (fabriqué en Allemagne), qui serviront «pour les écoliers, mais aussi d’autres applications, notamment pour le suivi dans certaines maisons de repos».

Faciles d’utilisation, même pour un enfant

Des tests «nouvelle génération» de type nasal donnant un résultat en un quart d’heure et qui ont été choisis en raison de leur efficacité, mais aussi de leur simplicité d’utilisation. «Le but est que tout le monde puisse se tester seul, même éventuellement les enfants. Sans avoir besoin de faire appel à un médecin. Le processus d’utilisation dans les écoles n’est pas encore complètement établi à ce niveau-là. On est en train de le finaliser avec le ministère de la Santé et les écoles», continuait Thomas Dentzer. Mais il n’y aura pas d’obligation de se faire tester pour les enfants, et le consentement des parents sera demandé.

Une évaluation pendant les vacances

L’idée est d’effectuer cette phase pilote avant les vacances de Pâques dans certains établissements (qui n’ont pas encore été déterminés, du moins officiellement) afin de pouvoir évaluer les choses durant les deux semaines que celles-ci dureront. Avant de lancer ces tests à plus grande échelle dans les différentes écoles du pays.

«On sait que les élèves sont aussi touchés par le virus et qu’on ne les vaccine pas. Donc, si on veut maintenir les écoles ouvertes, il faut prévoir et anticiper…», conclut Thomas Dentzer. Et donc, surtout, les tester. Le maître-mot au Luxembourg depuis le début de cette crise sanitaire.