Le nombre d’actifs occupés au Kirchberg pourrait être multiplié par plus de cinq, selon les projections du Fonds Kirchberg. (Photo: EU)

Le nombre d’actifs occupés au Kirchberg pourrait être multiplié par plus de cinq, selon les projections du Fonds Kirchberg. (Photo: EU)

Le Fonds Kirchberg dévoile ses ambitions dans son dernier rapport annuel, qui fait la part belle aux projets de nouveaux logements, d’infrastructures de mobilité et de nouvel espace vert.

Le Kirchberg accueillera-t-il jusqu’à 27.500 habitants en 2040? Le Fonds Kirchberg, en tout cas, table sur ce scénario dans son dernier rapport annuel diffusé cette semaine. Avec actuellement 4.000 résidents, le néo-quartier de Luxembourg-ville verrait sa population quadrupler en journée grâce aux «actifs».

Actuellement au nombre de 12.000, ils devraient monter à 53.600 à l’horizon 2025 puis 66.700 en 2040, selon les projections de l’établissement public en charge de l’aménagement du quartier.

Ces 20 dernières années, cette structure étatique a investi 511 millions d’euros, dont 31,2 millions d’euros en 2020. 57% de cette somme a été consacrée à des projets d’espaces verts et voiries, et 43% à des constructions.

La deuxième ligne de tram devrait desservir le nouveau quartier du Kuebebierg. (Image: Fonds Kirchberg)

La deuxième ligne de tram devrait desservir le nouveau quartier du Kuebebierg. (Image: Fonds Kirchberg)

Parmi elles, le Fonds Kirchberg prévoit 7.000 logements sur ses terrains. Au niveau de la mobilité, sans pour autant livrer un agenda, mais le Fonds Kirchberg insiste sur son intention de favoriser la mobilité active, limiter la circulation des voitures avec un ratio de 0,5 voiture par logement et la création de parkings groupés pour voitures.

À ce propos, le est ouvert depuis mai dernier et peut accueillir 595 véhicules.

Quant aux cyclistes, ils pourront traverser le parc des Trois Glands d’ici le printemps 2023 via une nouvelle passerelle.

Enfin, un jardin temporaire devrait sortir de terre au pied des tours de la Cour de justice de l’Union européenne. Baptisé «Jardin du multilinguisme», ce projet verra le jour en 2023 sur un terrain de 1,2 hectare libéré suite à la démolition de l’ancien bâtiment Jean Monnet.