Guy Hoffmann, CEO de Raiffeisen, veut faire jouer un rôle à sa banque dans la crise sanitaire actuelle. (Photo: Mike Zenari/archives Paperjam)

Guy Hoffmann, CEO de Raiffeisen, veut faire jouer un rôle à sa banque dans la crise sanitaire actuelle. (Photo: Mike Zenari/archives Paperjam)

Alors qu’elle collabore, comme les autres banques retail, au programme de stabilisation de l’économie, Raiffeisen affiche des chiffres 2019 en hausse pour ses activités commerciales. Son bénéfice net est, cependant, en recul.

La banque coopérative Raiffeisen se montre satisfaite de son exercice 2019, même si, au final, son résultat est en recul de 7,3% à 17,4 millions d’euros. après une progression de 2,5%.

Mais la banque note surtout que les dépôts de la clientèle particulière ont augmenté de 5,3%. Dans son communiqué diffusé ce jeudi, elle se félicite cependant d’avoir su faire baisser les dépôts de la clientèle professionnelle (-5,3%) dans un environnement de taux bas négatifs.

Toujours tirés par le secteur de l’immobilier, les crédits à la clientèle ont progressé de 5,7%. Mais la banque a aussi connu «une progression considérable» des volumes de prêts accordés aux PME.

Les avoirs sous gestion ont également augmenté de 3,5%. La banque explique cette progression par le «succès des différentes formules de gestion patrimoniale qui voient leurs encours progresser de 35%».

Les coûts d’exploitation grimpent encore

Par contre, les coûts d’exploitation sont en hausse de 5,8% par rapport à l’exercice 2018, pour des raisons identiques aux années précédentes: hausse des frais de personnel, investissements dans le digital et coûts importants relatifs à l’implémentation des différentes réglementations internationales.

La banque coopérative note encore une progression de ses membres de 8,4% (36.804). Ceux-ci ont bénéficié de 1,1 million d’euros de ristournes dans le cadre du programme Opera.

Concernant la lutte contre le Covid-19, Raiffeisen a maintenu la plupart de ses agences ouvertes, mais uniquement sur rendez-vous. Elle participe, , au programme de stabilisation de l’économie et se dit prête à discuter avec les PME et les indépendants à propos d’un moratoire des dettes, de nouvelles lignes de crédit ou de toute autre disposition permettant d’atténuer les effets de la crise sanitaire.