La semaine dernière, les ministres de l’Environnement et de l’Énergie, et (Déi Gréng tous les deux), ont fait part publiquement de leur désapprobation par rapport au prolongement envisagé de la centrale nucléaire de Cattenom, à la frontière franco-luxembourgeoise.
, ils s’inquiètent de l’impact d’une prolongation de la centrale jusqu’à 60 années d’activité, alors qu’elle était prévue pour 40 ans.
Peu après cet envoi, le 22 novembre, Claude Turmes a , précisant que le Luxembourg «fera tout» pour faire fermer Cattenom et que «les seules centrales 100% sûres sont les centrales fermées».
Quid de l’approvisionnement?
Un message qui a ses détracteurs: qui assurera l’approvisionnement du Luxembourg en électricité si on ferme les centrales nucléaires en France?
La réponse n’est pas trop compliquée, la France n’assurant qu’une vingtaine de pour cent des importations.
Selon , le Luxembourg reste très dépendant de la production de ses voisins. Les importations représentent 85% de la consommation totale.
Mais comme on le voit dans le graphique ci-dessous, c’est de loin l’Allemagne qui reste le principal contributeur à l’approvisionnement du Luxembourg en électrons.