Le Luxembourg voit lentement progresser la production d’électricité de sources renouvelables. (Visuel: Maison Moderne)

Le Luxembourg voit lentement progresser la production d’électricité de sources renouvelables. (Visuel: Maison Moderne)

Selon les chiffres de l’ILR, l’électricité d’origine renouvelable poursuit sa progression dans le pays. Le problème, c’est que la consommation totale est, elle aussi, de plus en plus importante chaque année.

Bonne nouvelle: la production d’électricité d’origine renouvelable poursuit sa hausse au Luxembourg. De 392GWh en 2014, elle atteint fin 2018 un chiffre record de 688GWh.

Mais si le chiffre est encourageant, la production d’électrons verts ne représente toujours qu’un peu plus de 10% de la consommation totale.

Selon le rapport que vient de publier l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) sur les chiffres-clés du marché de l’électricité, on observe que, parmi les sources renouvelables, c’est l’éolien qui représente la source la plus importante, suivi par le photovoltaïque.

Durant l’année 2018, la production éolienne a évolué positivement de 20GWh, la production photovoltaïque de 11GWh et la biomasse de 43GWh.

Mais, sur l’ensemble de l’année, la capacité de production totale installée n’a pas bougé. Elle est de 425MW. L’éolien et le photovoltaïque ont proposé 6MW de plus, qui ont été compensés par l’arrêt d’une centrale de cogénération au gaz naturel.

Étant donné ce faible niveau de production, le Luxembourg reste très dépendant des exportations d’électrons de ses voisins. Celles-ci représentent 85% de la consommation totale, dont les trois quarts en provenance d’Allemagne.

Au cours des dernières années, les exportations sont en constante progression. Ce qui est d’ailleurs aussi le cas de la consommation totale sur l’ensemble du territoire, alors que la lutte contre le réchauffement climatique exige de modérer la consommation. En 2018, elle a encore progressé de 1% (6.611GWh en 2018 contre 6.546GWh en 2017).

Il reste donc des efforts à faire, tant en matière d’installation de nouvelles capacités renouvelables que de contrôle de la consommation.