«Nous, on fera tout juridiquement, politiquement, au niveau de la politique énergétique, pour que le réacteur ne soit pas prolongé», annonce le ministre de l’Énergie Claude Turmes.  (Photo: Nader Ghavami / Archives)

«Nous, on fera tout juridiquement, politiquement, au niveau de la politique énergétique, pour que le réacteur ne soit pas prolongé», annonce le ministre de l’Énergie Claude Turmes.  (Photo: Nader Ghavami / Archives)

Le ministre de l’Énergie Claude Turmes est intervenu sur France Bleu Lorraine Nord, vendredi matin, suite à la lettre envoyée avec la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg, aux autorités françaises pour rappeler l’opposition du Luxembourg à la centrale nucléaire de Cattenom.

Alors que les deux ministres Verts – de l’Environnement, , et de l’Énergie,  – ont envoyé à l’Autorité française de sûreté nucléaire marquant leur désapprobation face à la poursuite de l’activité de la centrale lorraine, le ministre de l’Énergie .

La . Ce n’est «pas rassurant, car les réacteurs n’étaient pas conçus pour durer au-delà de 40 ans», s’inquiète sur antenne Claude Turmes. «Aujourd’hui, nous savons que Cattenom n’est pas aussi sûre que les nouveaux réacteurs, je m’inquiète de l’état de délabrement des équipements.» Et le ministre d’affirmer sans détour: «Les seules centrales 100% sûres sont les centrales fermées.»

L’énergie solaire en alternative

«Nous, on fera tout juridiquement, politiquement, au niveau de la politique énergétique, pour que le réacteur ne soit pas prolongé», annonce également Claude Turmes. «110% de la population luxembourgeoise est avec nous. Le match qu’on fait, c’est aussi pour les Lorrains. Le jour où Cattenom s’arrête, notre amitié sera encore meilleure.»

Et de proposer sur France Bleu Lorraine Nord «une production d’énergie solaire dans une grande usine à Thionville dans une zone industrielle. Avec ça, on crée de l’emploi beaucoup plus pérenne, on aurait une vraie alternative au niveau énergie.»

Des vœux formulés depuis de nombreuses années par le gouvernement luxembourgeois, sans qu’ils n’aient jusqu’à présent été entendus par l’État français.