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Elles sont trois: les HBL à Freyming-Merlebach, Sofirem à Forbach et Sodie au Technopôle de Metz. Créées par de grands groupes (Les Charbonnages de France pour Sofirem, Usinor pour Sodie), elles ont pour mission de créer des emplois en encourageant le développement local. Si la Sofirem intervient uniquement sur l'Est mosellan, Sodie intervient sur les quatre départements lorrains en faveur d'activités technologiques et innovantes.

Rencontre avec Alain Schmitt, chef de l'agence Lorraine de la Sofirem, plus vieille société de ré-industrialisation et dont le siège est à Rueil-Malmaison (92).

Dans quelles conditions est née la Sofirem'

«Nous sommes une société financière qui a été créée pour ré-industrialiser les régions minières issues des Charbonnages de France; ça été le souhait de l'Etat en 1967. Il y avait une chute des effectifs; tous les grands groupes l'ont fait.»

Qui accompagnez-vous?

«Notre accompagnement est fonction de critères géographiques, ce sont exclusivement les sites miniers en France, et de critères industriels, c'est le monde industriel ou le tertiaire lié à l'industrie; autrement dit, nous ne sommes pas une structure de conversion qui crée des emplois aux enfants de mineurs.»

Comment?

«Nous avons deux outils de financement: la Sofirem pour des prêts (assistance de gestion, fonds de roulement?) et le FIBH (Fonds d'industrialisation du bassin houiller) pour l'immobilier d'entreprise (il s'agit d'une gestion à fonds perdu)».

Outre votre mission d'accompagnement, faites-vous de la prospection'

«Nous sommes présents en Allemagne, en Angleterre et en Italie grâce à l'action de prospects. Nous travaillons en collaboration avec Apeilor, la Région, le Capem et les collectivités locales. Nous sommes aussi une interface entre l'entreprise et certains acteurs comme le Feder (Fonds européen de développement) et nous assistons à la réalisation de dossiers.»