Quelles entreprises maintiennent le CovidCheck et quelles entreprises l’abandonnent? (Photos: Edouard Olszewski; Luxair; Matic Zorman; Paperjam. Montage: Paperjam)

Quelles entreprises maintiennent le CovidCheck et quelles entreprises l’abandonnent? (Photos: Edouard Olszewski; Luxair; Matic Zorman; Paperjam. Montage: Paperjam)

Les entreprises de la santé et des soins restent automatiquement sous CovidCheck. D’autres entreprises, qui n’avaient pas opté pour ce régime, du moins jusqu’à ce qu’il devienne obligatoire, le prolongent, à l’exemple de Post. 

Le 1er novembre dernier, les entreprises ont eu la possibilité de placer leurs bureaux sous régime CovidCheck. À l’époque, . Elles ont , quand il est devenu obligatoire. Avant de redevenir , depuis le . Voici ce qu’il en est actuellement.

Post (4.620 salariés)

Si Post n’avait pas choisi le CovidCheck avant qu’il ne devienne obligatoire, la direction de l’entreprise a tout de même décidé, «en accord avec les délégations du personnel de Post Luxembourg et de Post Telecom», de le prolonger jusqu’au 27 février.

CFL (4.580 salariés)

Dès le lendemain du vote de la loi, les CFL avaient abandonné le CovidCheck au travail, samedi 12 février. Il reste possible «au besoin, pour des réunions et formations, surtout si beaucoup de personnes y assistent». Et obligatoire dans la restauration, conformément à la loi.

Les salariés de la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois portent toujours le masque.

Cactus (4.460 salariés)

L’enseigne luxembourgeoise de grande distribution ne souhaite pas communiquer d’éléments de son organisation interne. Néanmoins, on sait que la politique maison est de mettre l’ensemble du personnel sur un pied d’égalité. Selon les syndicats, le régime CovidCheck a pris fin depuis le 14 février.

Dussmann (4.390 salariés)

L’entreprise de services n’a pas souhaité répondre à Paperjam. Selon les informations d’Estelle Winter, secrétaire centrale du syndicat Services privés de nettoyage, d’hygiène et d’environnement de l’OGBL, il ne serait «normalement» plus en place.

BGL BNP Paribas (4.050 salariés)

La banque a profité du à la suite du vote de la nouvelle loi Covid. Ses espaces de restauration sont bien passés du 2G+ au 3G dès le lundi 14 février. Elle a ensuite attendu le lundi 21 février pour abandonner le CovidCheck dans les espaces de travail. Date à laquelle a donc été supprimée la liste des personnes vaccinées ou guéries mise en place sur base volontaire lorsque le contrôle CovidCheck était encore d’actualité. La banque ajoute qu’à partir du lundi 28 février, elle reviendra à un rythme d’une semaine sur deux en . Aujourd’hui, la présence sur site est limitée à trois jours toutes les deux semaines.

ArcelorMittal (3.660 salariés)

«Nous avons arrêté depuis le début de la semaine», soit lundi 14 février, annonce l’entreprise. «Simplement parce que nous nous référons à la loi», justifie-t-elle. Tout en admettant que le contrôle des QR codes ajoutait «de la complexité». L’entreprise continue donc d’appliquer les gestes barrières.

Goodyear (3.570 salariés)

Le fabricant de pneumatiques n’a pas répondu à Paperjam. La délégation du personnel s’est en tout cas prononcée contre le CovidCheck, rapporte Stefan Osorio, secrétaire central adjoint à l’OGBL pour l’industrie. Il n’a pas reçu de demande de réunion de la direction ou d’avis pour le maintenir. Ainsi, si la situation n’évolue pas, il devrait donc être abandonné automatiquement à la fin des 14 jours de délai, soit à la fin de cette semaine. En attendant, il reste en place.

Amazon (3.280 salariés)

L’enseigne d’e-commerce n’a pas répondu à nos sollicitations.

PwC (2.980 salariés)

Le cabinet d’audit a décidé de rester sous le régime CovidCheck. «Ceci permet de ne pas devoir pratiquer systématiquement la distanciation sociale (lors de réunions ou de formations) ou encore de simplifier les activités catering (bar, restaurant et lunchs clients)», explique l’entreprise, sous ce régime depuis novembre 2021. Ainsi, «notre processus de contrôle à l’entrée est très fluide, conserver le CovidCheck n’était pas un réel problème logistique».

Luxair (2.840 salariés)

Le CEO de l’entreprise, , avait été à annoncer vouloir mettre en place le CovidCheck au travail, mais . Après de nouvelles négociations, il a finalement pu obtenir le maintien de ce régime pour son «personnel navigant, le bâtiment administratif, le garage et la maintenance». L’accord n’a, en revanche, pas été possible au Cargocenter, où le taux de personnes inscrites sur les listes de vaccinés/guéris était bien moins important: 69% contre 93% hors cargo Le CovidCheck y a donc été abandonné samedi 12 février.

Centre hospitalier de Luxembourg (2.600 salariés)

Le secteur des soins et de la santé . Le CovidCheck y reste donc obligatoire, en mode 3G+ et avec la possibilité d’effectuer un autotest au lieu du test PCR ou antigénique certifié. C’est donc toujours le régime en place au CHL.

Fondation Hôpitaux Robert Schuman (2.310 salariés)

De même, les Hôpitaux Robert Schuman restent sous régime CovidCheck.

Deloitte (2.180 salariés)

Même si cela fait plus d’une semaine que la loi a été votée et que le délai permettant aux entreprises de renégocier le CovidCheck prend fin à la fin de cette semaine, Deloitte répond «suivre de près les décisions du ministère de la Santé» et «adapter ses mesures en conséquence». «Comme la situation peut toujours évoluer, nous préférons ne pas commenter les détails.»

Avant le CovidCheck obligatoire, le cabinet d’audit . Permettant ainsi aux salariés qui ne souhaitent pas s’y soumettre de travailler dans un «hub office» à Esch-Belval, sans CovidCheck. Elle n’a pas souhaité préciser si elle allait reprendre ce modèle ou non.

Servior (2.150 salariés)

Le gestionnaire de maisons de soins doit lui aussi rester sous CovidCheck 3G+. «Même si nous avions eu le choix, nous aurions suivi cette voie, car nous sommes en contact avec les personnes vulnérables et tout le monde s’y est habitué.»

Sodexo (2.150 salariés)

La délégation du personnel ne s’étant pas prononcée en faveur du CovidCheck, il n’est plus en place depuis le 15 février dernier au siège ou sur les sites. Sauf lorsqu’il est rendu obligatoire par le client. Il reste en revanche obligatoire, comme prévu par la loi, dans les maisons de soins et dans la restauration.

Centre hospitalier Emile Mayrisch (2.020 salariés)

Comme les autres établissements hospitaliers, le CHEM confirme rester sous CovidCheck.

Elisabeth (1.970 salariés)

L’entreprise de services dans le domaine social a décidé de continuer à appliquer le régime CovidCheck à tous ses employés. Elle se dit «convaincue que la vaccination est le moyen le plus sûr et efficace pour contenir la pandémie et protéger les personnes ainsi que le système sanitaire». Toutes ses délégations du personnel ont «d’ores et déjà donné leur accord pour l’application du CovidCheck 3G facultatif tel que prévu par la loi». Ceux d’Elisabeth Senior et Handicap sont soumis au régime particulier du CovidCheck 3G+ des soins et de la santé.

Stëftung Hëllef Doheem (1.960 salariés)

Le service d’aide à domicile continue sous le régime CovidCheck.

Banque internationale à Luxembourg (1.890 salariés)

La banque a décidé, en concertation avec ses représentants du personnel, de maintenir le CovidCheck jusqu’au 30 avril 2022. «Nous avons pris cette décision pour garantir un niveau de sécurité sanitaire élevé au sein de nos bureaux et agences, tout en permettant de ne pas porter le masque en étant assis au bureau. En revanche, le port du masque reste obligatoire lorsque les collaborateurs se déplacent dans les locaux», justifie-t-elle.

Banque et caisse d’épargne de l’État (1.840 salariés)

La banque compte, elle aussi, totalement maintenir le CovidCheck. «Nous en apprécierons le maintien en fonction de l’évolution épidémiologique et législative», ajoute son secrétaire général, Marco Rasqué Da Silva. «Notre priorité est d’assurer la santé de notre personnel et de nos clients.»