Le CovidCheck pourrait arriver dans certaines grandes entreprises luxembourgeoises si la loi est votée. (Photo: Paperjam)

Le CovidCheck pourrait arriver dans certaines grandes entreprises luxembourgeoises si la loi est votée. (Photo: Paperjam)

Si de nombreuses entreprises luxembourgeoises attendent d’en savoir plus sur les modalités d’application du CovidCheck sur le lieu de travail, certaines se disent déjà prêtes à l’appliquer, au moins partiellement, s’il était validé par le Conseil d’État. Comme ArcelorMittal ou Luxair.

Comme le port du casque sur un chantier, toute entreprise devrait pouvoir imposer le CovidCheck au travail. Une à laquelle . Les salariés concernés auraient alors à prouver, via leur QR code, qu’ils sont soit vaccinés, soit testés négatifs, soit guéris du Covid-19. Le projet de loi doit être voté pour le 18 octobre, pour une potentielle application dès le 1er novembre.

Les entreprises comptent-elles profiter de cette possibilité pour revenir à encore plus de «normalité» sur le lieu de travail? Oui, pour Luxair. «Nous avons décidé d’organiser les réunions, la cantine et les formations sous régime CovidCheck», explique son CEO, . Il songe aussi, «plus tard, à appliquer cela dans les bâtiments».


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Parmi les 2.840 salariés de la compagnie aérienne, pour ceux qui ne souhaiteraient pas se faire vacciner, le test serait financièrement «à leur charge», dit-il.

Une personne refusant le CovidCheck n’aurait «pas accès (au lieu de travail), comme le prévoit le texte du projet de loi». Une autre option pourrait être, là où cela est possible, l’utilisation du chômage partiel. Tout cela à condition que «le Conseil d’État n’émette pas d’opposition formelle», rappelle-t-il.

Le CovidCheck ou le masque

ArcelorMittal (3.660 employés) aussi se dit «d’accord sur le principe d’effectuer un CovidCheck en entreprise, dès lors que le règlement général sur la protection des données pourra être respecté, afin de permettre aux salariés d’ôter le masque dans certaines circonstances». Ceux refusant le CovidCheck devraient simplement «garder le masque dans l’ensemble de l’entreprise».

D’autres entreprises restent dans l’expectative. Le groupe Post, par exemple, «ne décidera d’une éventuelle adaptation du règlement interne relatif au Covid-19 qu’après la publication, voire le vote du texte de loi en question» pour ses 4.620 salariés.

Les CFL (4.580 employés) expliquent analyser cela en interne. La thématique est également «en discussion» concernant les 4.460 salariés de Cactus.

De nombreux points concernant les sanctions éventuelles, le financement des tests pour les salariés non vaccinés ou encore la vérification du CovidCheck en pratique, par exemple pour un salarié qui quitterait le bureau plusieurs fois par jour.