Nicolas Mackel, le CEO de LFF, confirme que le Brexit occupe toujours partiellement son équipe. (Photo: Olivier Minaire/archives)

Nicolas Mackel, le CEO de LFF, confirme que le Brexit occupe toujours partiellement son équipe. (Photo: Olivier Minaire/archives)

L’équipe de Luxembourg for Finance reste active sur le front du Brexit. Il ne s’agit plus d’attirer de nouveaux acteurs, mais surtout de faire reconnaître le travail accompli par le pays par rapport aux autres grandes Places européennes.

Il n’y a qu’à observer la mine de plus en plus déconfite de Michel Barnier, négociateur en chef pour l’Union européenne sur le Brexit, pour comprendre que le dossier sur la séparation avec le Royaume-Uni n’est toujours pas un fleuve tranquille.

Les négociations continuent à patiner alors que sera officiellement terminée fin décembre. Mais du travail, il en reste encore au Luxembourg pour faire produire tous ses effets à ce dossier entamé au début de l’été 2016.

La période de chasse est finie

«Nous continuons à travailler sur le Brexit, mais plus comme précédemment», confirme , CEO de Luxembourg for Finance. À l’exception d’un cas isolé occasionnel, l’heure n’est plus à convaincre des entreprises financières basées en Grande-Bretagne de rejoindre le Luxembourg pour garder un pied bien ancré dans l’espace de l’Union européenne.

«Sur ce créneau, nous ne sommes plus très actifs, par contre nous menons un important travail de communication pour que le Luxembourg soit reconnu dans les médias comme un acteur important du Brexit», poursuit Monsieur Mackel.

Il observe en effet que les médias anglo-saxons ne voient que les efforts de Paris et Francfort. «C’est probablement parce qu’ils se focalisent sur la relocalisation bancaire, mais dans les faits, les grands gagnants sont Dublin en numéro un et Luxembourg en numéro deux.»

Les grands gagnants sont Dublin en numéro un et Luxembourg en numéro deux.

Nicolas MackelCEOLuxembourg for Finance

Mais LFF doit aussi continuer à travailler sur d’autres aspects liés au Brexit. L’agence doit notamment défendre les intérêts luxembourgeois dans la négociation et convaincre les institutions bancaires de l’intérêt du Luxembourg lorsqu’elles veulent regrouper des entités basées dans différentes villes.

«Des grandes banques, des assureurs ou des acteurs du private equity réfléchissent actuellement à réunir différentes activités en un seul lieu», explique Nicolas Mackel. «Nous nous battons pour que ces équipes rejoignent notre pays.»

Par contre, parmi suite au Brexit et sont désormais opérationnelles, l’emploi n’évolue pas actuellement. «C’est logique», poursuit le CEO de LFF. «Actuellement, on ne sait toujours pas quels seront les termes finaux de la négociation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Une fois ce brouillard levé, on devrait alors voir un mouvement bénéfique à l’emploi au Luxembourg. Mais cela prendra encore du temps.»