Ursula von der Leyen et Boris Johnson lors de leur dernière rencontre «physique» à Londres, en janvier dernier. (Photo: Commission européenne / Services audiovisuels)

Ursula von der Leyen et Boris Johnson lors de leur dernière rencontre «physique» à Londres, en janvier dernier. (Photo: Commission européenne / Services audiovisuels)

Malgré la crise du Covid-19 qui a ralenti les négociations, le Royaume-Uni a indiqué officiellement aux autorités européennes ne pas vouloir prolonger la période de transition, qui expire fin décembre.

Le Covid-19 avait remis au second plan les négociations entourant les modalités de la sortie britannique et les futures relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Mais le calendrier rattrape les négociateurs, qui vont se retrouver lundi pour un sommet sous forme de visioconférence. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre britannique Boris Johnson reviendront sur les conséquences de l’intention du gouvernement d’outre-Manche de ne pas prolonger la période de transition.

Le négociateur au sein du gouvernement britannique, Michael Gove, l’a signalé ce vendredi lors d’une réunion avec les autorités européennes:

De quoi ajouter une pression supplémentaire pour boucler un accord sur les relations post-Brexit d’ici au 31 décembre prochain.

, les deux parties se sont accordées sur un planning soutenu de pourparlers hebdomadaires tout au long du mois de juillet.

Une décision dont a pris acte sur Twitter le négociateur en chef pour l’UE, Michel Barnier:

Les leaders écossais et gallois  pour demander une prolongation de la période de transition, estimant que la crise du Covid-19 avait entraîné un besoin de temps supplémentaire pour boucler proprement des négociations. En vain.