Européen convaincu, le Premier ministre, Xavier Bettel, a pris position en faveur du plan de relance de 750 milliards d’euros. (Photo: Shutterstock)

Européen convaincu, le Premier ministre, Xavier Bettel, a pris position en faveur du plan de relance de 750 milliards d’euros. (Photo: Shutterstock)

Lors du Conseil européen de ce 19 juin, le Premier ministre, Xavier Bettel, a confirmé la position du Luxembourg en faveur du plan de relance de 750 milliards d’euros.

dans la matinée, pour discuter du budget à long terme de l’Union européenne et du plan de relance «Next Generation EU», qui doit y être intégré pour aider les pays qui ont le plus souffert de la crise du Covid-19.

Aucune décision n’est attendue avant un sommet en juillet avec, en principe, une présence physique des participants. La réunion de ce vendredi devait prendre la température auprès des différents États quant à la proposition d’ faite récemment par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

Le Premier ministre,  (DP), a, de son côté, salué la proposition de la Commission européenne relative au nouvel instrument de relance et au cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027.

Ce ‘Next Generation EU’ a le potentiel d’être un véritable bond en avant pour l’Europe.
Xavier Bettel

Xavier BettelPremier ministre

«Le Luxembourg accueille favorablement le paquet proposé. Le volume global du fonds de relance et la répartition entre subsides et prêts sont à la hauteur du défi auquel nous sommes confrontés, car le choc économique résultant de cette pandémie de Covid-19 doit s’accompagner d’une solidarité économique européenne équivalente. Ce ‘Next Generation EU’ a le potentiel d’être un véritable bond en avant pour l’Europe.»

Au niveau du budget européen, le Premier ministre a insisté sur le fait que les priorités stratégiques du Luxembourg n’ont pas disparu avec le Covid-19. «La transformation verte et la digitalisation de nos économies sont désormais plus pertinentes que jamais. (...) La proposition qui est sur la table aujourd’hui est donc un bon point de départ. Nous ne devons plus perdre de temps. Il est temps d’adopter un budget européen ambitieux, répondant à nos priorités stratégiques et ancré dans le principe de solidarité.»