Joëlle Welfring, directrice de l’administration de l’environnement, deviendra la prochaine ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable. (Photo: Paperjam)

Joëlle Welfring, directrice de l’administration de l’environnement, deviendra la prochaine ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable. (Photo: Paperjam)

Joëlle Welfring sera la prochaine ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable. C’est elle qui a été choisie par le comité exécutif de déi Gréng pour remplacer Carole Dieschbourg. Ce qui devra être approuvé par le congrès, qui aura lieu le 30 avril.

Joëlle Welfring sera la remplaçante de au sein du gouvernement, suite à la  de cette dernière. Le choix a été effectué par le comité exécutif de déi Gréng, et cela «à l’unanimité», a souligné , vice-Premier ministre, ministre de la Mobilité, des Travaux publics et de la Défense. Charge maintenant au congrès d’approuver cette proposition le 30 avril, ce qui ne sera sans doute qu’une simple formalité. La prestation de serment de la nouvelle ministre pourrait donc avoir lieu dès lundi.

Toute récente directrice de l’Administration de l’environnement, Joëlle Welfring voit donc sa carrière aborder un nouveau tournant. 


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Originaire d’Esch-sur-Alzette, maman de deux enfants, elle est titulaire d’une maîtrise de biochimie et d’un master en sciences environnementales.

Elle sait en tout cas que la tâche qui l’attend est immense. Les ministères de l’Environnement, du Climat et du Développement durable sont en effet stratégiques pour les Verts. «Au cours de l’année à venir, il y aura comme priorités la mise en œuvre de la directive sur la protection de l’eau potable, la loi sur la protection des forêts qui est déjà déposée, sans oublier le travail sur le plan climat-énergie, qui doit être poursuivi et renouvelé. Un dossier qui me tient à cœur est la révision de la loi sur les établissements classés, qu’il faut impérativement moderniser. Et puis il y a ce paquet de cinq nouvelles lois sur les déchets et qui vont entraîner des changements importants, mais qui sont indispensables pour faire évoluer les choses au niveau de la pollution, notamment via le plastique», décrit-elle.

La volonté de travailler avec les entreprises

Alors que Carole Dieschbourg ne faisait pas toujours l’unanimité parmi le corps patronal avec des positions idéologiques très dogmatiques (ce qui étonne Joëlle Welfring), la nouvelle ministre sera sans doute plus pragmatique. Anciennement directrice du département Business development du Centre de recherche public Henri Tudor, elle a été habituée à travailler avec les entreprises. Défense de l’environnement et croissance économique peuvent – et doivent – aller de pair. «Les défis sont tellement importants que ce n’est pas une ministre de l’Environnement toute seule qui va parvenir à les concrétiser. Cette charge, je vais la partager avec les entreprises, d’autres acteurs de la société, et surtout avec les citoyens. Ce ne sont pas que des mots: il faut que nous nous y mettions ensemble.»

L’économie circulaire est pour elle un bon exemple de ce qu’il est possible de faire. «Beaucoup d’entreprises y adhèrent et c’est important que l’on continue sur cette voie. Ce n’est qu’en mettant en œuvre les choses de manière concrète que cela pourra en inspirer d’autres.»