La moitié seulement des trains régionaux français seront équipés du système de sécurité ERTMS au 1er janvier 2020. (Photo: DR)

La moitié seulement des trains régionaux français seront équipés du système de sécurité ERTMS au 1er janvier 2020. (Photo: DR)

La liaison ferroviaire Lorraine-Luxembourg a été abordée lors d’une rencontre ce 15 octobre entre Corinne Cahen, ministre à la Grande Région, et la secrétaire d’État aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin. Sans avancées concrètes.

Les autorités françaises poursuivent les négociations avec le gouvernement luxembourgeois afin d’, le 1er janvier prochain, des trains régionaux non munis du système de sécurité ERTMS.

Dès 2020, en effet, le Grand-Duché n’acceptera plus sur son réseau que les trains équipés de ce système. Une décision qui fait suite à l’accident, le 14 février 2017, entre un train CFL et un train de marchandises.

Ce mardi 15 octobre, la secrétaire d’État française aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin, a rencontré , ministre à la Grande Région, à l’occasion d’un petit-déjeuner de travail.

Elles ont effectivement eu l’occasion de traiter des différents dossiers de mobilité, dont le problème des trains. Mais de ce qui est ressorti de la réunion, la ministre Cahen n’a pas fait de nouvelle proposition à son homologue française.

À partir de janvier prochain,  risquent de devoir terminer leur trajet vers Luxembourg en bus à partir de Thionville. Mais en général, la manœuvre devrait se limiter à un changement de train.

À cette date, en effet, seuls les TGV et 12 des 25 trains qui assurent le trajet sur la ligne Nancy-Thionville seront déjà équipés du fameux système européen de gestion du trafic ferroviaire ERTMS.

Tout le gouvernement français est mobilisé pour trouver une solution praticable.

Amélie de Montchalinsecrétaire d’État française aux Affaires européennes

L’ensemble des rames devraient être équipées pour la mi-2020 et la France essaie donc d’obtenir des dérogations de la part du gouvernement luxembourgeois qui, jusque-là, s’est montré intransigeant.

«Tout le gouvernement français est mobilisé pour trouver une solution praticable», a insisté Amélie de Montchalin, ce 15 octobre, sur les ondes de France Bleu. Elle-même s’en est déjà entretenue avec le ministre des Affaires étrangères et européennes, , et, précise-t-elle, le président Macron en a également discuté avec .

«Si on force des gens qui vont travailler à prendre le bus, à changer de train ou à prendre la voiture, je ne suis pas sûre qu’on se mette dans de bonnes dispositions pour le territoire», a insisté la secrétaire d’État française.

Le problème est que la France est en retard. En principe, tous les trains auraient dû être équipés dès 2017.