«Les analyses seront initialement réalisées sur des prélèvements naso-pharyngés et ultérieurement étendues à des échantillons de sang ou autres types d'échantillons», précise le communiqué de lancement de l’étude. (Photo: Shutterstock)

«Les analyses seront initialement réalisées sur des prélèvements naso-pharyngés et ultérieurement étendues à des échantillons de sang ou autres types d'échantillons», précise le communiqué de lancement de l’étude. (Photo: Shutterstock)

Le test d’un échantillon de 1.500 habitants va être réalisé pour obtenir une sorte de cartographie de l’évolution de la propagation du Covid-19. Cette opération servira au gouvernement comme un des guides pour la stratégie de sortie de crise et de déconfinement.

Les acteurs de la recherche ont décidé d’apporter leur contribution dans cette course contre la montre lancée contre le Covid-19. La task force , qui regroupe les instituts de recherche, annonce mercredi le lancement de «CON-VINCE».

Un nom de code qui retranscrit la volonté affichée par les pouvoirs publics de réaliser un vaste dépistage pour «évaluer les dynamiques de la propagation du Covid-19 dans la population luxembourgeoise».

1.500 personnes seront testées, ce qui permettra de faire un suivi des personnes ne présentant pas ou peu de symptômes, mais qui joue un rôle important dans la propagation du virus.

«Afin de mettre en place des mesures efficaces pour endiguer la propagation du Covid-19, il est essentiel d’effectuer des tests systématiques sur un échantillon représentatif de la population afin d’identifier tous les porteurs du virus SARS-CoV-2, indépendamment de leurs symptômes», indique le communiqué.

L’échantillon des participants âgés de plus de 18 ans (représentatifs de la population luxembourgeoise dans son ensemble) sera recruté par TNS Ilres, contacté par le LIH et soumis à un test de dépistage du virus SARS-CoV-2.

, «les analyses seront initialement réalisées sur des prélèvements naso-pharyngés (via le nez, ndlr) et ultérieurement étendues à des échantillons de sang ou autres types d’échantillons. Les participants dont le test est positif, mais qui présentent des symptômes faibles ou nuls, seront suivis sur une période d’un an, de même que les personnes non infectées. Les patients symptomatiques seront par contre exclus de l’étude et recevront le traitement habituel», précise encore le communiqué.

«Le projet nous permettra d’évaluer l’impact psychologique et socio-économique de mesures de confinement à long terme sur la population générale et nous aidera à définir un cadre temporel plus clair pour lever les actuelles stratégies de confinement strictes», déclare le professeur Ulf Nehrbass, directeur général du LIH et porte-parole de la task force Covid-19 de Research Luxembourg.

Cette étude et ses résultats doivent en effet aider le gouvernement à prendre ses décisions politiques sur base scientifique. Autrement dit, comprendre la propagation du virus

Les laboratoires Ketterthill, les Laboratoires Réunis et Bionext Lab sont des partenaires associés de l’étude.