Hugues Langlet, CEO d’Editus. Maison moderne

Hugues Langlet, CEO d’Editus. Maison moderne

Le référencement local est devenu impératif pour qu’une entreprise soit visible et apparaisse lors d’une recherche web. Editus, , propose son expertise à ses clients.

Pour être visible, il ne suffit plus de communiquer via les médias traditionnels ou d’avoir un site web. Les entreprises doivent également appréhender les critères de référencement des moteurs de recherche comme Google pour être positionnées devant leurs concurrents dans les listes de résultats et atteindre leur cible. Or, cela pose une double problématique. D’un côté, le fait d’avoir des informations accessibles et toujours à jour, sur les différentes plateformes web sur lesquelles elles seront référencées. De l’autre, de jouir d’une bonne réputation en ligne. Dans le cadre de ces nouvelles exigences, Editus se positionne comme un partenaire marketing. Rencontre avec Hugues Langlet, CEO d’Editus.

Hugues Langlet, pourquoi le référencement local est-il si important pour les entreprises luxembourgeoises ?

Aujourd’hui, une recherche sur deux sur Google concerne un produit ou un service associé à une ville ou un secteur géographique. Ce que l’on constate c’est que dans la majorité des cas, derrière ce type de requête il y a déjà une intention d’achat ou de mise en relation dont les entreprises doivent se saisir. Depuis 45 ans, Editus, avec son ancrage local fort, propose des solutions de mise en relation. Initialement à travers l’annuaire et Editus.lu puis aujourd’hui, en créant des synergies entre nos médias et les plateformes les plus utilisées du marché. C’est une des raisons qui nous a conduits à nous repositionner en 2021. Un an plus tard, nous pouvons dire que ce positionnement est réussi puisqu’il nous permet d’adresser davantage d’entreprises mais surtout nous pouvons justifier de meilleurs résultats : nous apportons 24 fois plus de contacts qu’auparavant à nos clients ! C’est le point fort de l’entreprise.

EDITUS EN QUELQUES CHIFFRES

Les entreprises locales sont-elles au fait des évolutions digitales ? Quelles réponses apportez-vous à leurs besoins ?

D’abord, il faut savoir qu’au Luxembourg, il y a entre 60 000 et 65 000 sociétés commerciales qui ont besoin d’entrer en relation avec leurs clients. 85 à 90 % d’entre elles ne comptent pas de département marketing ou data en leur sein. Pour cela, elles se tournent vers un outsourcing d’experts en marketing digital, comme Editus. Nous suivons de près les entreprises locales. Nous en rencontrons environ 350 par semaine et accompagnons près de 10 000 clients par an. Lorsqu’un client potentiel nous sollicite, avant toute proposition, nous réalisons un audit de sa visibilité, de son secteur d’activité et de sa zone de chalandise pour avoir le conseil le plus adapté à ses besoins. Et pour répondre à ses attentes, nous avons conçu deux offres bien distinctes en fonction du niveau de digitalisation des structures. D’un côté «  », qui s’adresse aux entreprises plus structurées d’un point de vue marketing, mais qui ont un besoin d’optimiser leurs performances en la matière. Pour celles-ci, nous proposons un accompagnement digital marketing sur mesure et un service de data intelligence pour les aider à mieux comprendre leur marché. D’un autre «  », un accompagnement marketing digital complet, une optimisation de leur visibilité en ligne, une solution clé en main pour les entreprises qui n’ont ni le temps, ni les compétences en interne pour gérer leur aspect marketing. Nous optimisons le contenu du client et le valorisons sur Google, Editus.lu, Waze, Facebook et une dizaine d’autres plateformes. Je rappelle que les plateformes comme Google, Facebook, Instagram et leurs marketplaces génèrent aujourd’hui sept fois plus de contacts qu’un site web, ce qui est loin d’être négligeable.

LES HABITUDES DE CONSOMMATION ET D’ACHAT SUR LE WEB

Cela a aussi dû impliquer une transformation de vos services, comment l’avez-vous opérée ?

Notre équipe de conseillers marketing continue de sillonner le pays afin de rester au plus proche des besoins des entreprises. Nous avons renforcé nos équipes d’experts digitaux et amélioré notre service client qui est désormais en capacité de créer du contenu et modérer les avis de nos clients. C’est cela qui fait notre réussite.

L’erreur que certaines entreprises commettent, quand on aborde avec eux la question du digital, c’est de penser que le travail perdure dans le temps quand il a été fait à un instant T. Il faut que leurs contenus évoluent en permanence, sans quoi le référencement s’en trouvera impacté. Nous avons misé sur la formation de nos talents pour qu’ils restent à jour des évolutions digitales et cela passe notamment par la mise en place d’une Digital School au sein de laquelle nos experts les plus aguerris encadrent et transmettent à de jeunes talents leurs connaissances techniques. Ces experts assurent l’accompagnement des clients One et Neo et se montrent disponibles à tout moment pour répondre à leurs interrogations.

CONSEILS MARKETING POUR UN RÉFÉRENCEMENT RÉUSSI 

Aujourd’hui, vous proposez One et Neo. Demain, quelle sera la suite ?

Pour moi, l’évolution d’Editus est de conscientiser sur l’im-portance de la data dans son exploitation marketing. Nous le faisons déjà actuellement avec nos clients One, dans une présentation de ce que pourrait apporter une utilisation plus poussée des données. J’ai 30 ans d’expérience dans le marketing et je suis persuadé que, lorsqu’on parle de transformation digitale, l’avenir est l’exploitation data car toutes les entreprises en ont, notamment de la data client. Dans la majeure partie des cas, elle est exploitée de manière peu efficiente ou pas du tout. En ce sens, nous envisageons de recruter davantage d’experts en data intelligence, indispensables pour déterminer les tendances de recherches par secteur d’activité, pour mieux anticiper les besoins d’un marché et pour permettre à notre équipe marketing de proposer de nouvelles opportunités de visibilité à nos clients, ainsi que de meilleures performances. C’est notre ADN d’être au plus proche des clients. Pour le reste, nous ne baisserons pas la garde sur l’évolution des usages et des nouvelles technologies.