Les automobilistes se feront tester directement dans leur véhicule, comme c’est le cas ici à Junglinster sur le site des Laboratoires Réunis.  (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne/ archives)

Les automobilistes se feront tester directement dans leur véhicule, comme c’est le cas ici à Junglinster sur le site des Laboratoires Réunis.  (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne/ archives)

Les stations de test pour le dépistage des résidents et des frontaliers sont prêtes à accueillir jusqu’au 28 juillet les volontaires au diagnostic du coronavirus. Selon plusieurs moyens de locomotion.

Des tentes blanches fleurissent aux quatre coins du pays et, depuis ce mercredi, prévues jusqu’au 28 juillet prochain débutent progressivement, confirme le . Ainsi, il est déjà possible de se faire tester à Junglinster, mais il faudra attendre la fin de la semaine pour que ce soit le cas au P+R Bouillon.

Au total, le Luxembourg comptera 17 stations de test «drive-through» et trois stations «walk- & bike-through» situées à Belval, au Kirchberg, ainsi qu’aux Rotondes, selon le FNR, une des parties prenantes de la taskforce Covid-19 de Research Luxembourg, à la tête de .

Le dépistage se déroule sous ces tentes blanches déployées sur 17 sites, comme ici au P+R Bouillon. (Photo: Romain Gamba / Maison Moderne)

Le dépistage se déroule sous ces tentes blanches déployées sur 17 sites, comme ici au P+R Bouillon. (Photo: Romain Gamba / Maison Moderne)

«Au total, quelque 400 personnes travailleront dans ces stations au cours des deux mois et demi à venir», précise Didier Goossens, responsable de la communication du FNR. Il s’agit d’infirmières, de personnel de sécurité et de nettoyage, d’administrateurs, de logisticiens et de coordinateurs.

De 300 à 2.300 patients par site

Chaque station aura une capacité maximale différente variant de 300 personnes par jour pour les «bike-through» à 2.300 pour le «drive-through» de Dippach. L’objectif est toujours de réaliser

Les stations sont donc ouvertes, mais pour s’y rendre, il faut d’abord recevoir une invitation par courrier, puis prendre un rendez-vous en ligne pour se faire tester, précise le FNR. Une fois sur place, il faudra présenter l’invitation, une pièce d’identité et sa carte de sécurité sociale.

Le test consiste en un prélèvement au niveau de la gorge dont le résultat sera communiqué par SMS à chaque patient dans les deux jours. «Si le résultat du test est positif, la personne est contactée personnellement par les autorités sanitaires et il lui est demandé de passer deux semaines d’isolement à domicile. Si le résultat du test est négatif, la personne doit continuer à adopter les mesures sanitaires habituelles et peut reprendre le travail», explique le FNR.

Trois groupes, trois rythmes de tests différents

En pratique, le dépistage se déroulera en trois phases, avec tout d’abord les groupes de personnes les plus exposées au coronavirus et qui sont en contact avec de nombreux autres individus. Ce groupe 1 comporte les infirmiers et les médecins, les coiffeurs et les esthéticiennes, mais aussi les policiers, le personnel des garderies d’enfants, le personnel du secteur de l’horeca dès sa réouverture, etc. Compte tenu du niveau de risque plus élevé chez ces personnes, ce groupe sera invité à être testé toutes les deux semaines.

Vient ensuite le groupe 2, qui compte des personnes ayant déjà repris leur travail pour lesquelles les restrictions initiales seront levées dans les semaines à venir. Pas de dépistage généralisé dans ce cas, mais plutôt des tests par petits sous-groupes représentatifs. Il s’agit par exemple des personnes actives dans la construction, les élèves des écoles primaires et le personnel enseignant, les salariés de l’industrie et du commerce de détail.

Enfin, le groupe 3 passera le dépistage, et cela une fois les restrictions initiales entièrement levées, selon le FNR. «Des échantillons représentatifs de l’ensemble de la population luxembourgeoise, y compris les travailleurs frontaliers, seront testés chaque semaine. Cela facilitera la détection précoce des foyers d’infection dans des régions ou des secteurs d’activité spécifiques, brisera les chaînes d’infection et contribuera ainsi à contenir la propagation du virus.»

Il est important que dans les semaines à venir, un maximum de personnes donne suite à ces invitations, car la majorité des personnes infectées ignorent qu’elles sont porteuses du virus.

Le Fonds national de la recherche

Pour l’heure, le dépistage n’a débuté que pour certains professionnels des catégories 1 et 2, à savoir les coiffeurs et esthéticiennes, le personnel de garde d’enfants, de la construction, ainsi que les élèves et professeurs du primaire.

Dès le 1er juin, ce sera au tour du personnel soignant et des médecins, des policiers, des gardiens de prison, du personnel de pharmacie, de l’industrie et du commerce de détail.

«Il est important que dans les semaines à venir, un maximum de personnes donne suite à ces invitations, car la majorité des personnes infectées ignorent qu’elles sont porteuses du virus», insiste le FNR, qui rappelle que les tests PCR permettent de . En la plaçant en isolement, il est donc possible d’interrompre les chaînes d’infection.

La carte des 17 stations

Les 17 stations de test «drive-through» sont situées à Neudorf, Niederanven, Ersange, Frisange, Dippach, Steinfort Windhof, Steinfort P&R, Machtum, Junglinster, Schieren, Schinkert, P+R Bouillon, Kirchberg, Howald, Bascharage, Belval et Esch-Alzette. De plus, des stations «walk- & bike-through» sont prévues à Belval, au Kirchberg et aux Rotondes.

Les panneaux en vert indiquent les stations qui accueillent cyclistes et piétons.