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Jeanne Duvoux
CEO, Amundi Luxembourg, 110 salariés
est administratrice déléguée d’Amundi Luxembourg depuis le 1er janvier 2020. Elle est également administratrice de plusieurs fonds gérés par Amundi, ainsi que présidente du conseil d’administration de Fund Channel, filiale d’Amundi, et siège au conseil d’administration de l’Alfi. Elle était, depuis 2015, responsable des activités de banque privée de Société Générale au Luxembourg et membre du comité exécutif. La Française démarre sa carrière en 1989 en tant qu’auditeur chez Deloitte et intègre le groupe Société Générale en 1996, où elle assure successivement les fonctions de directeur financier du groupe Fimat, puis de directeur général délégué de Fimat Banque. En 2006, elle rejoint Société Générale Securities Services (SGSS) en tant que directrice générale adjointe de SGSS SpA à Milan, dont elle devient administratrice déléguée en 2012. Elle a repris, depuis le 1er janvier 2022, la supervision de Lyxor Funds Solutions SA (LFS) suite au rachat de Lyxor par Amundi Asset Management.
Carine Federspiel
Directrice générale, ZithaSenior SA, 590 salariés
Directrice générale et présidente du comité de direction des établissements ZithaSenior SA, et présidente du conseil d’administration de ZithaServices SA, le docteur , spécialiste en gériatrie, a plusieurs casquettes à son actif. À 58 ans, cette native d’Esch-sur-Alzette est notamment présidente du conseil d’administration de l’Association Luxembourg Alzheimer (ala), vice-présidente de la Confédération des organismes prestataires d’aides et de soins (Copas), ou encore membre élue plénière à la Chambre de commerce. ZithaSenior SA fait partie du groupe Zitha et gère plus de 400 lits sur l’ensemble de ses six établissements. Ses origines remontent à la création, en 1872, de la fondation du Verein der heiligen Zita, qui apportait principalement son aide aux jeunes filles des campagnes venues en ville pour travailler. Aujourd’hui, la structure accueille les personnes âgées souhaitant quitter leur domicile pour des raisons de santé ou de dépendance.
Myriam Filali
CEO, Rockids Luxembourg, 140 salaries
CEO du réseau de crèches et de foyers de jour Rockids Luxembourg depuis le mois de mars 2021, Myriam Filali n’en est pas à son premier poste de direction. Elle a notamment été la directrice générale de la filiale luxembourgeoise du groupe Valora, et ce sont d’ailleurs Lars Bauer et Michael Lambert, respectivement directeur et directeur commercial de ce groupe spécialisé dans les points de vente presse, que la jeune femme cite en tant que personnes l’ayant influencée. «Ils ont développé mon leadership que je ne m’autorisais pas à ambitionner.» Pour cette Française installée au Grand-Duché depuis plus de 20 ans, «en devenant CEO, j’ai pris conscience de l’ampleur de l’entreprise, de l’autonomie que le groupe (Rockids fait partie du groupe français La Maison Bleue, qui exploite 2.000 crèches en France, en Angleterre, au Luxembourg et en Suisse, ndlr) octroie à ses responsables de pays et à la possibilité d’agir dans l’intérêt de Rockids, des parents et du ministère de l’Éducation nationale». Au Grand-Duché, le groupe possède actuellement 21 agréments ministériels et l’objectif de Myriam Filali dans les prochains mois est de «guider l’entreprise vers la performance afin de devenir un leader dans l’accueil des enfants au Luxembourg». Son conseil à un(e) futur(e) CEO? «Agir avec les équipes, être transparent et reconnaissant, toujours avoir une vision à long terme et ne pas perdre son objectif de vue, quel que soit l’environnement», répond celle qui consacre une partie de son temps libre à l’art et à la peinture.
Ils ont développé mon leadership que je ne m’autorisais pas à ambitionner.
Catherine Gapenne
Directrice des aides et soins, Croix-Rouge luxembourgeoise, 1.150 salariés
Travaillant au sein de la Croix-Rouge luxembourgeoise depuis plus de 20 ans dans différentes fonctions, Catherine Gapenne pense que son point fort réside dans le fait de «bien connaître mon institution et son contexte. Je connais les besoins et les attentes de nos usagers, et les moyens dont nous disposons pour y répondre de manière pertinente et humainement respectueuse de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Je dirais que cette ‘bonne connaissance’ de l’institution est aussi mon point faible… car cela m’empêche sans aucun doute de regarder les choses avec des perspectives différentes.» Le département des Aides et soins aide les personnes dépendantes ou fragilisées par leur état de santé à continuer de vivre à leur domicile avec les soins et services utiles pour une bonne qualité de vie.
L’essentiel, c’est le facteur humain. Il est l’élément majeur de la réussite et de la performance de l’entreprise.
Il est une composante majeure du réseau Help – actif depuis 1998 et composé de membres issus du domaine hospitalier et du secteur des aides et soins à domicile. «Dans les six mois à venir, nos priorités se trouvent bien évidemment dans la gestion de la phase actuelle de la crise sanitaire, avec l’espoir de pouvoir laisser la pandémie derrière nous», ajoute Catherine Gapenne, dont la devise au travail est de «servir et enchanter nos bénéficiaires, réduire leur vulnérabilité et respecter leur dignité ! Parce que c’est notre raison d’être.» Et quel conseil de management la Française donnerait-elle à un(e) futur(e) CEO? «L’essentiel, c’est le facteur humain. Il est l’élément majeur de la réussite et de la performance de l’entreprise.»
Carina Gonçalves
Directrice générale, Caritas Jeunes et Familles, 610 salariés
«La métaphore que j’utilise pour décrire la fonction de CEO est celle de chef d’orchestre. Il s’agit de pouvoir s’accorder ensemble, avec nos forces et nos limites, pour parvenir à une mélodie harmonieuse et équilibrée», décrit , directrice générale de Caritas Jeunes et Familles. Son point fort? «J’aime écouter mes collaborateurs, les soutenir dans leur progression et les valoriser dans leurs projets. J’apprends énormément en les écoutant, ils sont une source d’apprentissage incommensurable. La difficulté est de pouvoir organiser mon temps afin de pouvoir être là pour les collaborateurs, les parties prenantes, tout en respectant ma sphère privée. C’est un challenge d’agilité que j’essaie de relever chaque jour.» Son conseil de management à un(e) futur(e) CEO? «Les collaborateurs savent ce qu’ils ont à faire et sont dotés de ressources inépuisables s’ils évoluent dans un climat qui promeut leurs forces et les soutient dans leurs apprentissages. L’idée est de leur faire confiance afin qu’ils/elles déploient leurs talents, leur créativité, leur prise d’initiatives. Le rôle d’un leader, à mon sens, est d’accompagner et non de micromanager», ajoute celle dont la devise est: «It is easier to build strong children than to repair broken adults.»
J’aime écouter mes collaborateurs, les soutenir dans leur progression et les valoriser dans leurs projets. J’apprends énormément en les écoutant (…)
Stéphanie Hein
Directrice générale, Päiperléck, 650 salariés
Directrice générale du groupe d’aides et soins à domicile et de résidences senior Päiperléck depuis sa création en 2009 par son père Robert, Stéphanie Hein le cite justement comme la personne ayant influencé sa carrière. «Il nous a appris, à ma sœur (Isabelle Hein, directrice des soins au sein de l’entreprise, ndlr) et moi, à avoir des idées et des visions, à ne pas craindre l’échec, mais à se battre pour les réaliser. Chaque idée comporte un risque, mais si nous ne sommes pas prêts à accepter les risques, on n’avancera jamais.» Päiperléck prépare actuellement l’ouverture prévue en mai prochain de sa sixième résidence pour personnes âgées à Bissen. «Cette maison innovante sera notre plus grand projet jusqu’à présent et ce sera la première résidence pour seniors au Luxembourg accueillant plusieurs structures sous un toit: des appartements pour seniors ou personnes à mobilité réduite, des lits de vacances, un CIPA, un foyer de jour et une antenne de soins à domicile.» Une ouverture qui fera passer l’effectif de 650 à plus de 700 salariés. Le conseil de cette Luxembourgeoise à un(e) futur(e) CEO? «Il faut faire son métier avec passion et dynamisme. Mais il faut aussi savoir digérer les échecs et les moments durs et désagréables, se remettre tout le temps en question, accepter la critique et être capable de transformer cette critique en quelque chose de bien.»
Chaque idée comporte un risque, mais si nous ne sommes pas prêts à accepter les risques, on n’avancera jamais.
Cet article a été rédigé pour parue le 23 février 2022. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.
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