La CGFP et son président, Romain Wolff, montent au créneau et n’excluent pas une action en justice contre le gouvernement.  (Photo: Matic Zorman)

La CGFP et son président, Romain Wolff, montent au créneau et n’excluent pas une action en justice contre le gouvernement.  (Photo: Matic Zorman)

La Confédération générale de la fonction publique est sur le point de lancer une action en justice contre le gouvernement en raison d’une différence d’interprétation à propos du dernier accord salarial.

Le comité national de la CGFP a annoncé qu’un «malentendu malicieux» de la part du gouvernement concernant le dernier accord salarial pourrait avoir des conséquences juridiques.

Le 4 mars dernier, entre  (DP), ministre de la Fonction publique, et la Confédération générale de la fonction publique. La CGFP renonce alors à une augmentation linéaire pour les fonctionnaires en raison de la gravité de la situation sur le front de la lutte contre la pandémie au Luxembourg, en plus d’une incertitude économique généralisée.

Un renoncement salué par tous, mais peut-être «mal interprété» par le gouvernement, qui a tablé sur un accord salarial avec le syndicat de la fonction publique ne comprenant donc pas d’augmentation financière structurelle des fonctionnaires.


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Pour la CGFP, ce «malentendu malicieux» du gouvernement apparaît comme un non-sens absolu, et elle a décidé de mandater un cabinet d’avocats pour plancher sur la question. De plus, de l’avis du syndicat, le fait d’avoir renoncé à profiter d’une augmentation linéaire en mars ne signifie pas pour autant un refus d’une augmentation générale des salaires dans certains domaines spécifiques de la fonction publique.

Les avocats de la CGFP semblent être arrivés à la même conclusion que le syndicat, et un premier avis juridique a été envoyé au gouvernement. Dans l’attente d’une réaction, la CGFP n’exclut pas une action en justice pour régler cette différence d’interprétation.

Déjà très critiqué dans le dossier du CovidCheck en entreprise, le gouvernement doit à nouveau faire face à la grogne des syndicats.