Angela Merkel et Emmanuel Macron ont fait ensemble un grand pas vers un plan de relance européen. (Photo: Shutterstock)

Angela Merkel et Emmanuel Macron ont fait ensemble un grand pas vers un plan de relance européen. (Photo: Shutterstock)

Angela Merkel et Emmanuel Macron ont proposé la création d’un fonds européen de relance doté de 500 milliards d’euros. Il devrait permettre d’aider les pays de l’UE les plus touchés par la pandémie.

Dans une déclaration commune, Angela Merkel et Emmanuel Macron proposent ce lundi un plan de relance européen de 500 milliards d’euros. L’initiative franco-allemande, lancée ce 18 mai, en fin d’après-midi, devrait servir de base à la discussion des 27 sur un vaste programme destiné à redresser les économies des pays européens les plus touchés par la crise du coronavirus.

La chancelière allemande a parlé d’«un effort colossal». Selon la proposition Merkel/Macron, ce montant de 500 milliards pourrait être obtenu grâce à un emprunt sur les marchés lancé par la Commission au nom de l’Union européenne.

Pas encore des eurobonds

Les prêts consentis devraient être remboursés sur plusieurs années, mais par l'UE, pas par les pays qui en auront profité. Pour le président français, il s’agit d’une «étape majeure» dans l’histoire des emprunts européens. Même si l’opération proposée ne s’assimile pas aux fameux , souhaités par l’Italie, mais retoqués par les pays du nord de l’Europe, qui reviendraient à une mutualisation de la dette.

Dans la même déclaration, Emmanuel Macron a aussi souligné tout l’intérêt d’une action commune en matière de santé. Le président français envisage la création d’un stock commun de masques et de tests et l’établissement d’un plan commun de prévention des épidémies.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit présenter un plan de relance européen le 27 mai prochain. La Commission européenne s’est officiellement «réjouie» de la proposition franco-allemande.

Ce plan de relance, s’il est approuvé par un Conseil européen attendu en juin , ferait donc suite au plan d’urgence délicatement négocié en avril