En février dernier, le ministère avait prolongé d’une semaine les vacances de carnaval en raison de l’augmentation du nombre d’infections, dans le but de briser les chaînes d’infection.  (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

En février dernier, le ministère avait prolongé d’une semaine les vacances de carnaval en raison de l’augmentation du nombre d’infections, dans le but de briser les chaînes d’infection.  (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

Le ministre de l’Éducation, Claude Meisch, a répondu aux rumeurs qui circulent selon lesquelles les vacances scolaires de fin d’année seraient prolongées.

En février dernier, en raison de l’augmentation du nombre d’infections, dans le but de briser les chaînes d’infection. La question de faire de même lors des prochaines vacances scolaires est revenue, alors que les écoles sont actuellement considérées comme une source d’infection dans près d’un cas sur cinq.

«Une telle décision n’a pas été prise», a affirmé  (DP), ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, ainsi que de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en marge d’une conférence de presse, jeudi, au sujet de l’option consistant à maintenir les écoles fermées pendant une semaine supplémentaire.

«Si les infections sont élevées dans les écoles primaires, leur croissance n’est pas exponentielle», a-t-il précisé. Les enfants de moins de 12 ans ne peuvent actuellement pas être vaccinés contre le coronavirus. Bien que l’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé le vaccin Pfizer/BioNTech pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, le Conseil supérieur des maladies infectieuses (CSMI) a déclaré ou vivant dans un foyer avec des personnes vulnérables.

Au cours de la semaine du 29 novembre au 5 décembre, 881 personnes du milieu scolaire ont été testées positives au SARS-CoV-2, dont 644 au niveau de l’école primaire. «La situation dans les écoles secondaires est gérable», a déclaré le ministre de l’Éducation, où 237 personnes ont été testées positives la semaine dernière.

Sur les 2.699 infections diagnostiquées au Luxembourg la semaine dernière, 18,3% concernaient des enfants âgés de 0 à 9 ans, soit le deuxième taux le plus élevé derrière la tranche d’âge de 40 à 49 ans (18,6%). Le taux est tombé à 13,4% chez les enfants et les adolescents de 10 à 19 ans.

«Le taux d’infection actuel ne justifie pas la fermeture des écoles», a encore indiqué Claude Meisch, sans toutefois exclure qu’une telle mesure puisse s’avérer nécessaire en fonction de l’évolution de la pandémie dans les semaines à venir.

À noter également que les écoles ont augmenté le nombre de tests antigéniques rapides effectués par les élèves chaque semaine afin de diagnostiquer rapidement les cas positifs et empêcher la propagation du virus au sein des communautés scolaires.

Cet article a été écrit pour , traduit et édité pour Paperjam.