Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, et Paulette Lenert, ministre de la Santé, ont présenté ce jeudi 2 septembre le protocole sanitaire de la rentrée scolaire. (Photo: SIP/Julien Warnand)

Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, et Paulette Lenert, ministre de la Santé, ont présenté ce jeudi 2 septembre le protocole sanitaire de la rentrée scolaire. (Photo: SIP/Julien Warnand)

Les élèves, dont la rentrée scolaire est prévue le 15 septembre, pourront enlever leur masque lorsqu’ils seront en classe, ont annoncé ce jeudi 2 septembre le ministre de l’Éducation nationale Claude Meisch (DP) et la ministre de la Santé Paulette Lenert (LSAP).

Alors que la rentrée scolaire a lieu le 15 septembre, le ministre de l’Éducation nationale et la ministre de la Santé,  (DP) et (LSAP), ont tenu une conférence de presse ce jeudi 2 septembre afin de faire le point sur les mesures mises en place dans les établissements scolaires pour cette nouvelle rentrée sous le signe du Covid-19.

«L’objectif est d’avoir un maximum d’enseignement en présentiel, nous avons une obligation scolaire et les enfants ont un droit à l’éducation. Nous avons pris le temps d’analyser la situation, afin de pouvoir adapter la situation sanitaire de la rentrée scolaire», a expliqué Claude Meisch. La volonté du gouvernement est de revenir «au maximum vers la normalité.»

Et pour ce faire, le ministre de l’Éducation a annoncé que les élèves et les enseignants pourront enlever leurs masques lorsqu’ils s’assiéront en classe et que l’enseignement débutera, comme ils pouvaient déjà le faire durant les récréations. Lorsque les enseignants ou les élèves se déplacent dans la salle de classe ou dans le bâtiment, ils devront remettre leur masque.

Deux tests par semaine

«Les masques ont bien entendu un rôle sanitaire, mais ils ont aussi gêné le travail pédagogique, c’est pour cela que nous avons pris cette décision», ajoute Claude Meisch. «Mais quand il y a un cas positif dans la classe, l’obligation de porter le masque revient tant que toute la classe n’a pas été testée négative. Ceux qui le veulent peuvent également continuer à le porter, mais ce ne sera pas le directeur qui décidera pour les enseignants ou les élèves.»


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Le nombre de tests rapides va également augmenter au sein de l’école fondamentale. Jusque-là, un était réalisé par semaine, mais à partir de la rentrée, deux tests certifiés seront réalisés à l’école. Dans le secondaire, un test certifié sera fait à l’école et le deuxième – un autotest rapide – à la maison. «Plus de 90% des parents nous ont donné l’autorisation de tester les enfants à l’école», s’est félicité le ministre de l’Éducation.

En présence de cas positifs au Covid-19, les élèves pourront continuer à venir à l’école, sauf l’enfant positif, et seront testés toutes les 48h. Pour les plus de 12 ans vaccinés, avec un certificat de guérison ou testés, l’école sera toujours accessible. «Les enfants non vaccinés seront testés tous les deux jours, et ceux qui ne veulent pas être testés seront mis en quarantaine», précise Claude Meisch.

La vaccination dans les écoles à l’étude

Paulette Lenert a par ailleurs ajouté que les tests continueront à être gratuits pour les enfants lorsqu’ils sont réalisés à l’école ou quand ils seront nécessaires dans le cadre de la présence d’un cas positif. Interrogé sur la décision du gouvernement de ne pas mettre en place le CovidCheck au sein des établissements scolaires, le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que «ce dispositif fait sens et aide beaucoup dans la gestion de la crise, mais pour des activités ponctuelles. Pour l’école, qui est une activité quotidienne, c’est différent, et c’est pourquoi nous avons choisi ces solutions. Nous n’avons pas le droit de renvoyer chez lui un enfant non vacciné ou non testé s’il n’y a pas de cas positif dans sa classe.»

Comme , le taux de vaccination chez les enseignants atteindra, le 15 septembre, les 90%, et il sera de 55% chez les enfants. «Un très bon chiffre», selon la ministre de la Santé. «Beaucoup de pays n’ont pas encore atteint cette couverture vaccinale chez les 12-18 ans», se réjouit-elle, informant que son ministère travaille actuellement à l’organisation de la vaccination des enfants dans les écoles.